Plus de 200 intervenants de 25 pays prendront part à cet événement ainsi que 200 jeunes acteurs des territoires et de l'économie de toute la Méditerranée. «Nous avons voulu organiser cette conférence à Casablanca afin d'étendre le champ de communication du grand événement méditerranéen au Royaume». Tels sont les propos de Ilyas El Omari, président de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, sur l'état d'avancement de l'organisation de la Medcop Climat 2016, prévue les 18 et 19 juillet à Tanger. Ilyas El Omari a affirmé à cette occasion que la «Medcop Climat 2016 sera un tournant dans la mise en œuvre d'une philosophie d'action solidaire au profit de l'agenda régional méditerranéen en termes de changement climatique». Le président de la région a insisté sur la mobilisation de tous les acteurs non étatiques, notamment les villes, les entreprises, les associations et les chercheurs afin d'inventer et de proposer les solutions. La priorité pour le président de la région est l'adaptation aux dérèglements climatiques, ajoutant que cette priorité s'inscrit en droite ligne des enjeux de la prochaine COP22 de Marrakech. Pour Ilyas El Omari, cet événement constituera la voix de la Méditerranée au sein de la grand-messe mondiale climatique de Marrakech. Au programme ... L'édition de cette année sera marquée par une programmation pour un meilleur échange. D'après Assia Bouzekri, présidente du comité de pilotage de la Medcop Climat 2016, plus de 200 intervenants de 25 pays prendront part à cet événement ainsi que 200 jeunes acteurs des territoires et de l'économie de toute la Méditerranée. Articulée sur six grands débats, dix ateliers, sept grands événements et seize side-events, la présidente du comité de pilotage a assuré que la programmation du forum offrira de vrais moments de débats, de discussion, d'échange et de prise de décisions opérationnelles et concrètes pour l'espace méditerranéen. L'événement ambitionne d'exprimer et de représenter la grande région méditerranéenne et ses spécificités, de plus en plus considérée comme un «hub climatique», et de l'inscrire dans l'agenda des solutions, tout en faisant les liens entre le développement des Objectifs de développement durable (ODD), et la valorisation des bonnes initiatives locales. L'édition de Tanger présentera donc une opportunité de développement durable, tant au niveau des grands choix de politiques publiques que des expériences réussies pour une efficacité énergétique, une protection et préservation des écosystèmes fragiles. Idem pour les énergies alternatives avec le plan national de développement de l'énergie solaire. Mounir Bassy Journaliste stagiaire