Il semble que les successeurs ne soient pas très attirés par la présidence. Ils avaient jusqu'au 31 mai pour déposer leur candidature. Après le désistement de Said Hasbane, on retiendra les noms de Adil Bamaârouf, proche collaborateur de Boudrika depuis son élection. La première édition de la Botola Maroc Telecom a baissé son rideau. Chaque équipe vaque aujourd'hui à ses occupations. Le Raja de Casablanca, lui, se prépare à vivre un tournant décisif dans son histoire. Le 19 juin, aura lieu son assemblée générale au cours de laquelle un nouveau président sera désigné. Mohamed Boudrika, actuellement à la tête du club, avait fait plusieurs sorties médiatiques pour annoncer son départ au point que ses annonces ne sont plus prises avec autant de sérieux. Lors de la dernière assemblée générale tenue le 1er juillet 2015 et qui s'est transformée en assemblée extraordinaire, Boudrika a été reconduit pour un second mandat alors qu'il était décidé à se retirer. Assisterons-nous à une nouvelle farce ? Rappelons aussi qu'au mois de novembre dernier, le président actuel a décidé de former une petite équipe composée de quelques membres du bureau dirigeant pour gérer ce qui reste de la phase aller de la Botola et préparer les dossiers et les rapports concernant l'assemblée générale extraordinaire afin d'élire le nouveau président et le nouveau bureau dirigeant. Celle-ci aurait dû avoir lieu le 6 janvier. Cependant ce n'était que de la poudre aux yeux. A cette époque, le président a pris certains points en considération dans le choix de cette date afin de donner à la direction du club le temps nécessaire pour préparer les rapports financier et moral, permettre aux composantes des Verts de prendre le temps nécessaire afin de choisir un président qui convient au calibre et à la valeur du club et permettre également au nouveau président et bureau dirigeant de profiter du mercato hivernal pour renforcer l'effectif et profiter aussi de la trêve de la Botola pour instaurer une homogénéité au sein de l'équipe selon les ambitions et les visions des nouveaux élus. Malgré les déroutes de ces dernières saisons, Boudrika laisse le public perplexe, ne sachant à quel saint se vouer. Par ailleurs, il semble que les successeurs ne soient pas très attirés par la présidence. Ils avaient jusqu'au 31 mai pour déposer leur candidature. Après le désistement de Said Hasbane, on retiendra les noms de Adil Bamaârouf, proche collaborateur de Boudrika depuis son élection. Toutefois, ce candidat ne fait pas l'unanimité dans les rangs des supporters qui voient en son élection la continuité du feuilleton Boudrika. D'autres noms animent les débats dont celui de Jamal Eddine Khalfaoui, homme d'affaires et ancien gardien de but d'un club amateur français, et Tarek Bzioui, jeune entrepreneur et ami intime de Boudrika. L'assemblée générale du 19 juin promet d'être mouvementée eu égard aux péripéties qui ont marqué la saison des Verts lesquels ont connu une saison blanche. Quelle que soit l'identité du futur président, il héritera – au cas où l'AG n'accouche pas d'un nouveau statu quo – d'un bon nombre de dossiers épineux relatifs aux dettes cumulées, et sera obligé de trouver la bonne alchimie pour permettre aux Aigles Verts de reprendre leur envol sans battre de l'aile.