Le ministère s'engage à apporter une aide financière à l'ISM pour la mise en œuvre des programmes de formation consacrés aux adouls et mobiliser les moyens nécessaires pour renforcer leurs compétences scientifiques. Après les notaires, le ministère de la justice et des libertés veut revoir les dispositifs encadrant le métier du «adoul». Dans ce sens, le ministère de tutelle vient de signer un accord de partenariat pour la formation des «adouls» avec l'Institut supérieur de la magistrature (ISM) et l'Ordre national des adouls. Il s'agit d'un accord qui a pour objectif d'optimiser les compétences professionnelles de ce corps de métier, améliorer les connaissances, offrir des formations fondamentale et continue en matière des nouveautés dans les domaines scientifique et législatif et des nouvelles technologies ainsi que dans le domaine des échanges électroniques des procédures. La cérémonie de signature s'est déroulée en présence du ministre de la justice et des libertés, Mustapha Ramid, le directeur de l'ISM, Abdelmajid Ghmija, et le président de l'Ordre national des adouls, Mohamed Sassioui. En vertu de cet accord, le ministère s'engage à apporter une aide financière à l'ISM pour la mise en œuvre des programmes de formation consacrés aux adouls et mobiliser les moyens nécessaires pour renforcer leurs compétences scientifiques. De son côté, l'ISM travaillera à garantir le soutien pédagogique nécessaire à l'opération de formation des encadrants, d'établir des rapports et des propositions sur la formation et de préparer les espaces où se dérouleront les programmes de formation. Enfin, l'Ordre national des adouls proposera des formateurs parmi les adouls, veillera à la mise en œuvre des programmes de formation annuels mis en place par la commission nationale et mobilisera les adouls pour qu'ils s'impliquent d'une manière permanente et continue dans les programmes de formation. «Cet accord s'inscrit dans le cadre de l'attention portée par son département à l'amélioration des compétences professionnelles des différents acteurs du corps de la justice, notamment les adouls, conformément aux dispositions de la Charte de la réforme de la justice», a indiqué Ramid, précisant que l'accord donnera la possibilité d'optimiser la pratique des adouls en leur offrant des formations fondamentale et continue. Sassioui a, quant à lui, souligné que la formation revêt une grande importance pour les adouls dans l'objectif de l'amélioration de la qualité de la profession, exprimant son souhait de voir d'autres initiatives se mettre en place pour faire face à d'autres problématiques et contraintes du domaine. De son côté, Ghmija a insisté sur l'importance de cet accord et la place qu'occupent les adouls dans le système judiciaire, rappelant l'engagement de l'ISM dans la mise en œuvre des dispositions de l'accord. A noter que l'accord signé entre les trois parties rend la formation continue des «adouls» obligatoire. Il faut préciser, par ailleurs, qu'une commission mixte sera créée sous la supervision du ministre de la justice, du directeur de l'ISM ainsi que le président de l'Ordre national des adouls. Ladite commission aura pour objet d'établir un planning annuel de formation et dresser un bilan en coopération avec l'équipe chargée du pilotage des formations.