La MGPAP dénonce une fois de plus la décision du directeur de la CNOPS de suspendre l'accès de 29 employés à son système d'information «Esquif». Le torchon continue de brûler entre la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP) et la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS). Dans un communiqué publié le 19 mars, la Mutuelle Générale dénonce une fois de plus la décision du directeur de la CNOPS de suspendre l'accès de 29 employés à son système d'information «Esquif». Suite à cette décision, la MGPAP indique avoir reçu plus de 1.500 réclamations téléphoniques et 150 réclamations écrites. Celle-ci signale également avoir reçu des pétitions signées par plus de 5.000 adhérents relevant des zones concernées par la décision du directeur de la CNOPS. Rappelons que dans un précédent communiqué, la CNOPS avait annoncé avoir procédé à l'assainissement de la base des codes d'accès à son système d'information accordés aux mutuelles. Cette opération est intervenue après une mise à jour des codes d'accès de la MGPAP qui a révélé que 36 utilisateurs qui ne disposent d'aucune relation juridique avec la Mutuelle avaient accès à la base de données de la Cnops. Par ailleurs, la MGPAP poursuit sa politique de régionalisation. Celle-ci signale dans son communiqué l'ouverture d'un nouveau bureau de proximité dans la ville de Tamallalt (province d'El Kalaâ des Sraghna). Celui-ci vient s'ajouter aux 44 bureaux créés par la Mutuelle Générale dans les différentes régions du Royaume en étroite collaboration avec les autorités locales. «Cette ouverture a permis à la MGPAP d'assurer la couverture de ladite province par 4 bureaux, à savoir celui d'El Kalaâ des Sraghna, de Sidi Rahal de Ataouia et de Tamallat», indique le communiqué. Le président du bureau d'administration de la MGPAP Abdelmoula Abdelmoumni entend poursuivre son plan de rapprochement des services à l'ensemble de ses adhérents, et ce, dans le cadre des différentes collaborations entre la Mutuelle et les collectivités locales. Selon lui, cela permettra de mieux asseoir sa politique de proximité sans pour autant impacter les finances de la Mutuelle Générale. «Cette détermination reste inébranlable en dépit des entraves imposées par le directeur de la CNOPS qui tente, semble-t-il, de nuire à ce projet en prohibant à un certain nombre d'employés de la MGPAP, surtout ceux qui opèrent au niveau des bureaux de proximité, le traitement des dossiers de maladie, et en refusant d'octroyer le code d'accès au système d'information «Esquif» à 20 de ces bureaux», déplore M. Abdelmoumni. Ce dernier a fait savoir que malgré la décision de la CNOPS, les bureaux de la Mutuelle continueront à recevoir les dossiers de maladie ainsi que les dossiers de la prévoyance sociale.