Chaque parti a trouvé la manière adéquate pour régler ses affaires avec ses candidats. L'Istiqlal et l'USFP brillent par la clarté de leur méthode. Des candidats se plaignent. D'autres pas. Quoi de plus normal ? chacun selon sa formation politique et son parcours. Pour l'Istiqlal, c'est connu, il a donné 30000 dirhams à chacun de ses candidats. Ce n'est pas le cas pour le reste des partis. Forces citoyennes demande aux candidats de financer leur campagne. A part les affiches et les frais d'impression des prospectus et des slogans, le reste c'est aux candidats de le prendre en charge. Il faut dire que le parti par la voie de son président Abderrahim Lahjouji n'a eu de cesse de répéter qu'il ne donne pas d'argent et n'en reçoit pas. Mais est-ce valable aussi pour les candidats ? Ce ne doit pas être le cas. Valeur aujourd'hui, les candidats FC n'ont rien reçu de la part du parti. Ils sont priés de prendre leur dépenses électorales en charge. Les affiches et affichettes, tout comme les moyens de communication ne sont pas parvenus aux diverses régions. Il a fallu que des candidats fassent le déplacement à Casa pour tenter d'avoir leurs affiches. Pour le PND (Parti national démocrate), la donne est simple. Le parti finance les prospectus, affiches et autres tee shirts. Le reste est à la charge du candidat. « Nous avons emprunté de la banque pour pouvoir régler ces dépenses. Les candidats feront l'effort nécessaire pour mener à bien leur campagne. On ne peut rien leur donner. On n'en a pas », dit Abdellah Kadiri, secrétaire général du parti. L'Union socialiste des forces populaires n'est pas partie par quatre chemins. Le parti a reçu les six cent millions de centimes en guise d'avance « comme le reste des partis », nous dit Driss Kachgar qui ajoute que l'USFP prépare affiches et tout ce qui a trait aux imprimés. Ensuite, selon le nombre de candidats par circonscription, une dotation leur est réservée. Une manière de privilégier la proximité et les besoins de chaque candidat dans une circonscription donnée… Au fait, l'ensemble des partis politiques ont eu à adopter pratiquement les mêmes recettes. Encore faut-il que l'apport financier des candidats ne soit pas moins clair. Sinon, l'argent sale fera une fois encore des ravages.