La première Université d'été de la Jeunesse ittihadia, tenue sous le signe « la jeunesse, locomotive de la transition démocratique », a pris fin mardi à El Jadida. Trois jours durant, les 1.400 participants à cette rencontre venus des différentes régions du Maroc ont débattu de thèmes portant notamment sur l'histoire de l'USFP, sa jeunesse et les échéances du 27 septembre, bilan du gouvernement d'alternance et programme du parti, université: état des lieux et perspectives. La séance d'ouverture de cette université s'est déroulée dimanche dernier en présence du premier secrétaire de l'USFP, Abderrahmane Youssoufi et des membres du Bureau politique du parti. La dernière journée de cette manifestation,tenue au campus universitaire de l'Université Chouaib Doukkali, a été marquée par une conférence animée parMohamed Achaari, membre du Bureau politique, sur le bilan de l'action du gouvernement d'alternance. M. Achaâri a rappelé en premier lieu l'importance particulière des échéances du 27 septembre vu le grand espoir de voir ces élections s'inscrire en rupture avec les pratiques qui ont entaché les précédentes et dont la conséquence directe a été une grande frustration qui a engendré l'indifférence d'une large frange de la société vis-à-vis de l'action politique. Abordant le bilan de l'action du gouvernement d'alternance, il a souligné les grandes réalisations accomplies par ce gouvernement dans différents secteurs et dans des conditions qu'il a qualifiées de difficiles que ce soit au niveau politique ou à celui de la conjoncture économique. Il a souligné à cet égard les grandes avancées qu'a connues le Royaume en matière de consolidation des libertés publiques et des droits de l'Homme et les nombreux textes de loi adoptés à cet effet. Concernant le rendement au niveau de l'économie, l'orateur a affirmé que le gouvernement d'alternance a opté pour des choix difficiles à travers des mesures visant le long terme dans la perspective d'habiliter l'économie nationale et lui assurer de solides assises. Le gouvernement a oeuvré à la rationalisation des dépenses publiques, l'instauration d'une politique de privatisation efficiente, et la diversification des ressources économiques en vue de remédier à la dépendance de l'économie vis-à-vis des aléas climatiques, a-t-il souligné. Et d'affirmer que le principal enjeu des prochaines élections est d'assurer la poursuite du processus démocratique.