Les résultats de la première année de réforme universitaire à l'université Mohammed Ier d'Oujda, ont été globalement satisfaisants, quoique n'ayant pas atteint les moyennes escomptées, a indiqué jeudi le président de l'Université, M. Mohamed Farissi. Mohamed Farissi a précisé qu'en dépit de quelques entraves dans le démarrage de la réforme, le taux de participation aux examens des premier et deuxième semestres a atteint 75% dans les facultés de droit, des lettres et des sciences. Pour lui, le taux de réussite aux épreuves des deux semestres, dans toutes leurs formules (contrôle continu, épreuves finales, examens de rattrapage), était encourageant par rapport à l'ancien régime, se disant convaincu que ces résultats connaîtront, au fil des ans, des progrès notables au fur et à mesure que les étudiants assimileront les nouvelles normes issues de la réforme. A propos du projet de la présidence de l'université Mohammed 1er, M. Farissi a fait état du parachèvement de la constitution des structures universitaires prévues par la loi et de l'installation des commissions permanentes chargées de la concrétisation de ce projet en fonction des besoins et des nouveautés. Les réalisations accomplies aux niveaux de la diversification des modules, des constructions pédagogiques et administratives et des équipements scientifiques et d'informatique permettent de tirer des conclusions positives, a-t-il dit, citant notamment le Centre oriental des sciences et technologies de l'eau. Ce centre, a-t-il poursuivi, a été réalisé grâce à un partenariat avec la Fondation de coopération universitaire pour le développement belge et le Centre d'interfaces auquel est confiée la tâche d'institutionnalisation de la communication entre l'université et son environnement extérieur conformément au projet de la présidence financé par les partenaires belges et qui a également permis la création de l'Ecole nationale de commerce et de gestion. Il s'agit aussi du Centre de détection à distance, fruit de coopération avec un groupe d'universités francophones et belges, et qui est appelé à contribuer au développement de la région de l'Oriental et à la consolidation des liens entre cette région et l'université.