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Mosquées : Pas de tolérance de l'abus
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 26 - 08 - 2002

Face à la démission du ministère des Affaires islamiques, les services de la sûreté nationale ont pris leurs responsabilités dans le but de museler les prêcheurs illégaux qui utilisent les mosquées et l'espace public pour des fins politiques. L'exemple est donné par la wilaya du grand Casablanca.
Les pouvoirs publics sont décidées à recadrer l'activité religieuse dans les mosquées. Plus question que, à tout bout de champ, des lieux de fortune et l'espace public soient investis pour en faire de prétendus lieux de culte et des tribunes de l'agitation intégriste, qui prône l'obscurantisme, l'excommunication et la violence.
Le ministère des Habous, à force de laxisme, n'est plus en mesure de cerner la situation et reconnaît que plus de la moitié des mosquées échappe à son contrôle. Sur un total avoisinant les 30 000 lieux de «prière», il n'aurait le droit de regard que sur quelques centaines qu'il maîtrise. Grave situation si l'on imagine les forfaits criminels commis, non loin de chez nous, et des dernières révélations sur la Salafia Jahidia. Pire encore, les timides replâtrages entamés, au non du tout tolérable n'ont pas donné les résultats escomptés. Pas plus que des circulaires adressés aux délégués de son département, à travers les villes, pour les inciter à rectifier le tir. Par le contrôle des contenus du prêche du vendredi.
L'invitation polie est restée presque lettres mortes… les personnes visées ont, au contraire, redoublé d'arrogance et de haine contre l'Etat, la démocratie et la modernité. C'est la fronde en douceur ou carrément déclarée qui a répondu au laconique appel, à l'image de la réaction ministérielle.
Or, la question mérite plus d'intérêt et d'implication. D'abord la définition de la qualité et de la mission des prêcheurs. L'inventaire de qui est véritablement Imam et qui ne l'est pas. Les professionnels ont toute leur place dans le cadre de la profession. Le cadre purement religieux et le métier aux professionnels ne sont point remis en cause. Au contraire, l'espace doit être l'endroit privilégié pour les professionnels du prêche pour donner à l'Islam son véritable image de religion de tolérance. Cette distinction devra permettre de mieux cerner la problématique et engager le dialogue sur le contenu et le fonds. Mais tant que n'importe quel orateur politicien, sincère ou voyou, s'arroge le droit de s'adresser à la foule des Musulmans, il y aura toujours un problème. Le dahir de 1984 est sans fard. Il définit clairement le profil du prédicateur. Sans parti pris politique, il ne doit être porteur d'aucune haine, préférence tribale ou d'idées tendancieuses. Il s'agit de le suivre à la lettre. De plus, S.M. le Roi, garant de l'application de la religion, a nettement mis les pendules à l'heure lors du discours du 20 août. Le ministre a la charge de faire le suivi de son département, par la refonte et la réorganisation de ce qu'il a cru être sa « chasse gardée». A défaut d'une gestion, délibérée ou mise devant le fait accompli, capable de mettre un terme à l'agitation intégriste, il est normal que les pouvoirs publics, garants de l'ordre et de la quiétude des citoyens, prennent en charge ce dossier devenu sensible, parce que telle est la volonté de quelques érudits passifs et passéistes. La tolérance, à l'image de la démocratie, ne peut être accordée aux non-tolérants. Et si le ministre continue à penser l'inverse, c'est son droit. Mais, à défaut d'obligations de résultats face aux obligations de moyens dont il dispose, le constat est là, catastrophique. Alors, il faudra se soumettre à la volonté du pays ou se démettre.
Le rétablissement de l'ordre dans et autour des mosquées est à l'ordre du jour. Tout retard n'est qu'au profit des marchands de la haine et requins affamés et pleins de pistules.


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