C'est aujourd'hui que les membres de la Commission technique chargée de la préparation des élections législatives devra clôturer ses travaux et procéder à l'arrêt définitif des logos des partis. Vendredi dernier, le ministre de l'Intérieur, Driss Jettou, a présidé à Rabat une réunion de la Commission technique chargée de la préparation des élections législatives. Au cours de cette réunion tenue en présence des représentants des partis politiques représentés au Parlement, il a été notamment procédé à l'examen des question relatives aux symboles qui seront utilisés par les formations politiques lors de cette échéance et à la question du suivi local du scrutin. Brahim Boufous, gouverneur directeur des walis au ministère de l'Intérieur, a déclaré à la presse à l'issue de cette réunion, que ladite commission a examiné l'adoption des symboles définitifs par les partis politiques et attend les propositions finales d'autres formations. Trois partis ont vu leur logos rejeté, dont l'union socialiste des forces populaires (USFP) qui adoptait la rose en tant que symbole du parti, une rose rouge avec une tige verte, soit deux couleurs qui renvoient au drapeau national. Le Mouvement démocratique et social (MDS), qui adoptait un palmier, devrait éviter la couleur verte, tandis que le Parti du progrès et du socialisme devrait ajouter une plume, un crayon ou un stylo à côté du livre, pour éviter toute confusion avec le Livre sacré. Concernant le suivi local des opérations de vote, M. Boufous a indiqué que plusieurs procédures seront prochainement. Mohamed Labsir, représentant de l'Union constitutionnelle (UC), a déclaré, de son côté, que «certains partis ont demandé un délai d'une semaine pour améliorer leur symboles», précisant toutefois qu'on a tranché dans la grande partie des symboles proposés par les formations politiques. La révision des logos rejetés doit se faire aujourd'hui, lors de la réunion de la Commission précitée. En revanche, concernant les Commissions provinciales, le dirigeant de l'UC a indiqué qu'il a été convenu de maintenir le rôle des walis et gouverneurs dans la supervision de l'opération de distribution des cartes d'électeurs et dans la garantie du bon déroulement de cette échéance, ainsi qu'en ce qui concerne la permanence dans les tribunaux de première instance. «Nous avons demandé la généralisation de cette permanence au niveau de certaines grandes circonscriptions en vue de permettre de recevoir les doléances de toute personne s'estimant lésée au cours des opérations électorales», a-t-il ajouté. Pour sa part, Messaoudi El Ayyachi, membre du bureau politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS), a fait état de l'existence, pour la première fois, d'un consensus des formations politiques au sujet des mesures techniques relatives aux élections, notant que la réunion a été «très constructive» et que «toutes les conditions sont réunies pour que ces élections se déroulent dans un climat normal et sain».