Quelque 7000 ONG entendent, pendant le déroulement de cette manifestation internationale, faire entendre leur voix pour influer sur les décisions qui seront prises sur le devenir de la planète. Le devenir de la planète en question. Du 23 août au 4 septembre, les regards seront braqués sur Johannesburg qui abritera les travaux du sommet mondial de la terre sur le développement durable, qui réunira plus de 100 chefs d'Etat et de gouvernements et quelque 50.000 délégués. Dans ce cadre, le rôle de la société civile est très important. Il s'agit d'une voix efficace qui va tonner devant les participants au sommet. Quelque 7.000 organisations écologistes et de défense de l'environnement, telles «Greenpeace» ou les «Amis de la Terre», ainsi qu'une myriade d'associations et de militants de sociétés civiles, entendent pendant le déroulement de cette manifestation internationale faire entendre leur voix pour influer sur les décisions qui seront prises sur le devenir de la planète. Le coup d'envoi du «contre-sommet» de ces ONG a été donné lundi dernier dans un centre d'exposition de Johannesburg. Ces organisations ont préparé un «programme 21», pour le 21 ème siècle, de la société civile. Il sera soumis au sommet des chefs d'Etats et de gouvernements. Ce «programme 21» fait écho au programme «action 21» élaboré par le premier sommet de la Terre à Rio de Janeiro, en 1992, que la rencontre de Johannesburg espère compléter. Les organisations présentes à Johannesburg ont annoncé qu'elles utiliseront des formes d'action spectaculaires pour faire entendre leurs voix. Mais elles n'ont rien révélé de leurs plans. Seule une marche commune de toutes les ONG vers le site du sommet, dans un centre d'affaires cossu de Johannesburg, a été annoncée pour le 31 août. L'absence annoncée du président américain George W. Bush au Sommet de la Terre a provoqué la colère des militants. « Le président du pays le plus riche du monde pourrait consacrer un peu de son temps pour venir sur le plus pauvre continent du monde montrer sa préoccupation », constatent les ONG. Il est à souligner que plusieurs centaines de policiers, à cheval, en moto ou en voitures blindées, patrouillent discrètement depuis le début de la semaine dans les rues de Johannesburg et de sa banlieue pour éviter tout débordement des militants et assurer la sécurité des quelque 50.000 délégués attendus.