Le sommet de la Terre, du 26 août au 4 septembre 2002 à Johannesburg, permettra au monde entier de se pencher sur les mesures propres à assurer le développement durable. Le sommet mondial pour le développement durable se tient à Johannesburg du 26 août au 4 septembre 2002 sous le thème «la relation entre l'homme et son environnement naturel». Cette manifestation internationale réunira des chefs d'États et de gouvernements, des délégués nationaux et des dirigeants d'organisations non gouvernementales, des milieux d'affaires et d'autres groupes importants. La rencontre permettra au monde entier de se pencher sur les mesures propres à assurer le développement durable. Dans ce cadre, il faut améliorer la qualité de vie de l'ensemble de la population mondiale sans accroître l'utilisation des ressources naturelles au-delà de ce que peut supporter la planète. Si des mesures différentes s'imposent probablement dans chaque région du monde, il n'en reste pas moins que pour instaurer un mode de vie véritablement durable, il faut agir de façon intégrée sur trois fronts principaux : croissance économique et équité, préservation des ressources naturelles et de l'environnement et développement social. Le sommet sera essentiellement axé sur les questions qui se posent au niveau intergouvernemental. Les vues des principaux groupes intéressés seront prises en compte dans le cadre d'un processus de consultation des parties prenantes et d'autres manifestations organisées pendant le sommet. Cinq domaines : l'eau, l'énergie, la santé, l'agriculture et la biodiversité, constituent un programme d'action ambitieux mais réalisable. Cinq domaines dans lesquels il est possible de progresser grâce aux ressources et aux technologies dont dispose l'humanité aujourd'hui. Cinq domaines dans lesquels le progrès peut offrir à tous les êtres humains une chance de prospérité, pas seulement pendant leur vie, mais aussi pour leurs enfants et petits-enfants. Les découvertes archéologiques des dernières décennies montrent que même les grandes civilisations, comme les Sumériens et les Mayas, ont été anéanties en partie parce qu'elles n'avaient pas réussi à vivre en harmonie avec l'environnement naturel. Tout le monde avait joué avec le feu pendant la plus grande partie des 200 dernières années, car tous étaient poussés par les progrès de la science et de la technologie, et convaincus que les derniers obstacles au bien-être des hommes sont surmontés. Les changements climatiques en sont un très bon exemple. A l'approche de cette manifestation mondiale, quelque 7.000 organisations non-gouvernementales, ONG, ouvrent à Johannesburg leur «contre-sommet». Dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres autour de Johannesburg, mais aussi en d'autres points du pays tel que Kimberley, à 500 kilomètres au sud-ouest, où se tiendra le Forum, des peuples indigènes, les grandes organisations écologistes, une myriade d'associations, des groupements militants de toutes natures, réuniront quelque 40.000 représentants pour faire valoir leurs points de vue, souvent critiques sur des décisions que s'apprête à prendre le Sommet de Johannesburg sur l'avenir de la planète. Les manifestations, débats ou spectacles divers aborderont des thèmes liés au développement durable, tels que l'agriculture biologique, les énergies renouvelables, l'éco-tourisme, le recyclage des déchets, et des enjeux transversaux comme les termes du commerce mondial ou l'éradication de la pauvreté.