Voilà qui devrait nous éclairer davantage sur les positions algériennes quant à la neutralité algérienne à l'égard de la question du Sahara : le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) considère que «le débat sur le Sahara occidental est un débat national ». Voilà qui devrait nous éclairer davantage sur les positions algériennes quant à la neutralité algérienne à l'égard de la question du Sahara : le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) considère que «le débat sur le Sahara occidental est un débat national ». Simple lapsus ? Que nenni ! Car le CNASPS se fend d'un communiqué, où il se dit «stupéfait» par les déclarations faites à Radio France Internationale (RFI) par le général à la retraite, Khaled Nezzar, qui préconise une solution médiane, quoique ambiguë : «Ni indépendance du Sahara ni intégration au Maroc.» «Il est navrant encore une fois que des questions nationales continuent à être abordées à l'étranger (France, ndlr) alors que l'Algérie constitue un espace démocratique idoine pour débattre librement de toutes les questions» (sic), indique le CNASPS dans une déclaration rendue publique et reprise par la presse algérienne. Se démarquant des propos de M. Nezzar, en précisant que ce dernier ne fait pas partie de ses membres, le comité se dit représentatif de l'opinion publique algérienne. Il souligne qu'aucune solution ne peut être imposée au peuple sahraoui, en dehors de la légalité internationale, conformément aux résolutions de l'ONU qui appuient son droit à l'autodétermination. Une position, indique le CNASPS, réitérée par le président Abdelaziz Bouteflika, notamment dans la dernière lettre qu'il a adressée au secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan.