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Le Maroc qui fait peur
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 29 - 07 - 2002

Le faux problème du Sahara qui nous est posé par nos voisins, englués dans une guerre civile sans fin, doit être réglé. La persistance maladive de l'hostilité d'Alger et les coups bas que ce pays assène au Maroc sur ce dossier depuis des années, doivent nous inviter à une ultime mobilisation.
Le travail que l'Algérie est en train d'accomplir au Conseil de sécurité est phénoménal au sens littéral du mot. De l'assiduité, de la constance et un dynamisme à toute épreuve. Une expertise et une puissance diplomatique proprement stupéfiantes. Mais tout cela est malheureusement pour les dirigeants actuels de ce pays strictement inutile. La cause qu'ils défendent n'est ni juste, ni porteuse d'espoir, ni un vecteur de paix et de stabilité sur le plan régional. Les membres les plus éminents du Conseil l'ont compris. La France, les USA, le Royaume-Uni ou, plus largement, l'Union européenne dans sa globalité comprennent désormais que la véritable option algérienne est celle de l'obstruction, de la déstabilisation régionale et de l'incohérence.
L'Algérie ne peut pas à la fois demander le référendum pour ses créatures du Polisario et une partition indue pour elle-même et pour ses propres intérêts. Cette posture dévoile in fine à ceux qui en doutaient encore le vrai jeu et le vrai visage d'Alger, loin des effets de manche de principe liés à la rhétorique éculée de l'autodétermination. C'est Alger contre Rabat, un point c'est tout. Il n'y a pas de peuple sahraoui, sauf comme monnaie d'échange pour permettre à Alger d'atteindre ses objectifs stratégiques au Maghreb contre l'intégrité territoriale du Maroc.
La progression dans la compréhension juste des visées d'Alger sur le Sahara marocain par la communauté internationale est, aujourd'hui, spectaculaire. Elle sait désormais à quelle partie elle a affaire, ses motivations réelles et ses intérêts explicites. L'Option algérienne de la partition, qui est en fait une erreur de fond, fragilise définitivement tout le travail «militant et désintéressé » qui a été fait pour la pseudo autodétermination d'un soi-disant peuple. Il nous reste maintenant, pour fermer ce dossier, sérieusement et une bonne fois pour toutes, d'agir à travers une diplomatie plus offensive et plus ordonnée que jamais afin de démonter la mécanique de la supercherie algérienne et faire valoir les qualités intrinsèques et opérationnelles de l'option de l'accord cadre qui allie judicieusement, dans le cadre de la légalité internationale, une large autonomie régionale à la souveraineté marocaine sur ses provinces du sud. Il faut expliquer mille fois qu'en dehors de cette option, c'est toute une région qui peut s'embraser et devenir un nouveau foyer de tension aussi inutile que dangereux. Le Maghreb n'a besoin ni d'un État hasardeux supplémentaire, ni d'un peuple aux contours non définis de plus ni d'un nouveau découpage territorial ridicule. L'Algérie ne peut pas continuer indéfiniment à infliger à cette région ses lubies de grandeur, son hégémonisme stérile et son arrogance injustifiée.
Le Maroc, quant à lui, a beaucoup fait de sacrifices dans sa lutte pour l'intégrité territoriale et a dépensé beaucoup d'énergie et de moyens pour la parachever. Le faux problème du Sahara, qui nous est posé par nos voisins, englués dans une guerre civile sans fin, doit être réglé. La persistance maladive de l'hostilité d'Alger et les coups bas, de toutes natures, que ce pays assène au Maroc sur ce dossier depuis des années avec une régularité et une constance jamais démenties doivent nous inviter à une ultime mobilisation.
Tous nos efforts doivent converger, totalement, pour tourner cette page, pour nous libérer, enfin, aux grands chantiers qui nous attendent. Il faudrait coûte que coûte que l'on enlève ce caillou de la chaussure. Parce que ce que craignent le plus nos adversaires, c'est un Maroc libéré de cette affaire du Sahara qui marche, franchement et sincèrement, plus vite encore, vers la démocratie, la modernité et la prospérité. C'est ce Maroc-là qui leur fait peur.


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