Agée de 51 ans, Malika Oufkir, fille aînée du général félon Mohamed Oufkir, n'est pas vraiment l'ange maltraité comme elle a voulu le montrer dans son livre-témoignage "La prisonnière" écrit et publié chez Grasset en 1999 avec Michèle Fitoussi. Un ouvrage où elle raconte notamment ses souffrances de détenue et celles de sa famille dans les geôles marocaines. Agée de 51 ans, Malika Oufkir, fille aînée du général félon Mohamed Oufkir, n'est pas vraiment l'ange maltraité comme elle a voulu le montrer dans son livre-témoignage “La prisonnière“ écrit et publié chez Grasset en 1999 avec Michèle Fitoussi. Un ouvrage où elle raconte notamment ses souffrances de détenue et celles de sa famille dans les geôles marocaines. Par quelle gymnastique, Malika Oufkir s'est-elle impliquée dans les péripéties de l'affaire Hicham Mandari ? Qu'est-ce qu'elle a à avoir dans cette histoire ? Pourquoi a-t-elle fait preuve d'assauts répétitifs, particulièrement envers l'ex-épouse de Mandari qu'elle ne connaît ni d'Eve ni d'Adam ? A-t-elle agi par esprit de vengeance, par générosité ou par compassion ? En tout cas, un tel comportement intrigue, surtout que dans la fumisterie Mandari, il y a tout sauf des enfants de chœur. Il s'agit d'une affaire instrumentalisée par une camarilla de manipulateurs en rupture de ban pour nuire à l'image du Maroc et à ses institutions. Mais la femme de Mandari a résisté fortement aux offres de Malika parmi lesquelles l'écriture d'un livre. C'était cousu de fil blanc. En s'invitant comme elle l'a fait dans ces eaux troubles, Malika Oufkir est entrée dans un monde où elle ne peut être que suspectée de desseins peu nets. Avec l'assassinat dans des circonstances obscures de la star principale, à savoir Hicham Mandari, l'affaire prend une tournure encore plus obscure. On croyait Malika Oufkir, installée à Paris depuis 1996, avoir obtenu son solde de tout compte en percevant, elle et sa famille de la part de l'État marocain, une indemnisation pour le préjudice moral subi en raison des années passées en prison. Le Maroc nouveau a tourné définitivement la page des années de plomb, en mettant en place une politique de réconciliation nationale. Mais apparemment l'activisme de “ La prisonnière“ montre une autre facette de celle qui s'est posée en victime du règne de Feu Hassan II.