Nous sommes dans la capitale économique. Les deux amies ont décidé ce samedi de sortir après le déjeuner et de se rendre au centre-ville pour passer toute l'après-midi et retourner le soir chez elles. Ce n'était pas la première fois qu'elles sortaient ensemble, sans compagnon. Effectivement, elles ont pris un grand taxi, depuis le quartier Sidi Othman, pour arriver au centre-ville. Elles ont même pris un café avant de prendre, vers 20h, un grand taxi pour retourner chez elles. La nuit était déjà tombée quand elles sont descendues toutes les deux du grand taxi. Elles devaient marcher quelques mètres à pied avant d'arriver chez elles. Mais, après le départ du taxi, trois jeunes hommes se sont plantés devant elles. Chacun d'eux portait un couteau. Les deux filles gardaient le silence tout en essayant de les éviter. Mais en vain. Les trois malfaiteurs semblaient avoir déjà décidé du sort des deux amies. Et comme si le destin était également contre elles, il n'y avait personne dans les parages pour les sauver ou au moins pour alerter la police. Les trois jeunes malfaiteurs les ont conduites sous la menace des couteaux vers un cagibi installé loin des passants. Sans pitié, ils les ont obligées à y entrer. Et ils ont commencé à les violer à tour de rôle. 23h était déjà passés et les deux jeunes amies étaient encore séquestrées par le trio. A ce moment, les familles des deux filles ont déjà commencé à les chercher. Ce n'est que vers 3h du matin du lendemain, dimanche, que les deux filles ont donné signe de vie. La police a été alertée. Une enquête a été diligentée et a été soldée par l'arrestation des trois malfrats, âgés respectivement de 23, 26 et 28 ans, tous des repris de justice pour vol qualifié, tentative de viol, consommation de la drogue, coups et blessures, menace à l'arme blanche. Certes, ils ont tout avoué devant la police, mais devant la Cour de la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca, qui a examiné, dernièrement leur dossier, ils ont nié toutes les charges retenues contre eux. Cela n'a pas empêché les trois juges de les juger coupables pour kidnapping, séquestration et viol collectif et les ont condamnés à quinze ans de réclusion criminelle.