Le plan de restructuration d'Altadis va être engagé. La direction de l'ex-Seita a confirmé lors d'un comité central d'entreprise extraordinaire les mesures d'accompagnement proposées début juillet. Pour les 701 salariés français concernés par la réorganisation des activités du cigarettier qui fermera neuf sites en France et en Espagne, un plan de restructuration d'Altadis va être engagé. La direction de l'ex-Seita a confirmé mercredi lors d'un comité central d'entreprise extraordinaire les mesures d'accompagnement proposées début juillet. A l'issue de ce CCE extraordinaire achevant la procédure légale de consultation engagée en juillet 2003, les syndicats ont tous rendu, à l'exception de la CGC, un avis défavorable concernant les licenciements économiques et le plan de sauvegarde de l'emploi. Mais la bataille engagée il y a un an est désormais terminée. Faute d'avoir obtenu l'annulation de la restructuration, les syndicats vont désormais s'employer à "faire en sorte que tout le monde parte dans les meilleures conditions", a expliqué à l'Associated Press Frédérique Bartlett, secrétaire générale de la Fédération CGT du personnel des tabacs et allumettes et représentante syndicale CGT au CCE. Le projet de réorganisation du groupe prévoit la fermeture, au 9 septembre prochain, de l'atelier de cigares de Morlaix (Finistère). Le centre distribution de Lille (Nord), le centre de Traitement et de Battage de Tonneins (Lot-et-Garonne) et deux unités à Dijon (Côte-d'Or) doivent fermer au 31 décembre 2004 et l'usine de cigarettes de Lille au 31 août 2005. Sont concernés 701 salariés (sur 5.280 postes). Dans un communiqué, la direction assure s'être engagée "à proposer une solution à chaque salarié concerné" dans le cadre d'un plan d'accompagnement social comprenant "un vaste plan de mobilité interne", un "programme de soutien au reclassement externe" et des "mesures d'âge financées par l'entreprise".