L'Union Internationale des Télécommunications a mis en place une norme mondiale pour les réseaux à fibres optiques de zone urbaine. Objectif : répondre aux besoins croissants de transport optique bon marché. L'Union Internationale des Télécommunications (UIT) a annoncé avoir adopté une norme mondiale pour les réseaux à fibres optiques de zone urbaine, qui devrait permettre de répondre aux besoins croissants de transport optique bon marché sur de courtes distances pour les services vocaux, de données et multimédias, et, partant, permettre aux opérateurs de faire des économies et d'en faire bénéficier leurs clients. Dans un communiqué publié cette semaine à Genève, l'UIT précise que cette nouvelle norme, qui doit répondre aux besoins de transport bon marché sur de courtes distances pour les services vocaux, de données et multimédias dans les villes vise à développer l'utilisation du multiplexage par répartition approximative en longueur d'onde (CWDM) dans les réseaux de zone urbaine. Selon un rapport récent que cite le communiqué, le marché mondial des réseaux optiques de zone urbaine devrait passer de 1,1 milliard de dollars en 2001 à 4,3 milliards de dollars en 2005. Grâce à cette nouvelle norme, le multiplexage CWDM pourrait conquérir une part importante de ce marché. Les applications CWDM, indique l'UIT, sont particulièrement intéressantes pour des distances maximales de 50 km. Comme l'a indiqué Peter Wery, Président de la commission d'études de l'UIT qui a contribué au développement de cette nouvelle norme, pour de courtes distances nécessitant une capacité moins importante, les applications CWDM permettent d'utiliser un plus grand espacement des canaux et des équipements moins onéreux, tout en assurant les mêmes niveaux de qualité que les systèmes à fibres optiques de longue portée. Les systèmes optiques de multiplexage par répartition en longueur d'onde à forte densité CWDM qui transportent un grand nombre de longueurs d'ondes à forte densité de compactage doivent être équipés d'un dispositif de refroidissement thermoélectrique pour stabiliser l'émission des longueurs d'ondes et absorber l'énergie dissipée par le laser. D'où, une consommation d'énergie et un coût supérieurs. En revanche, sur de courtes distances, une grille assurant la répartition approximative en longueur d'onde permet de réduire le coût des terminaux en supprimant le dispositif de régulation de la température et en laissant les longueurs d'ondes émises osciller en fonction des variations de la température ambiante, explique l'UIT.