Le club Riad de tennis organise, du 8 au 15 juin prochain, la première édition du Tournoi international de tennis ITF Junior. Baptisée «Riad21», cette compétition sera l'occasion pour les joueurs et joueuses marocains d'étaler leur talent en se confrontant à leurs homologues étrangers. L'heure est au tennis dans la capitale du royaume. Après les Futures du club Wifaq, le club Riad de Rabat, sous l'égide de la Fédération royale marocaine de tennis, organise, du 8 au 15 juin prochain la première édition du Tournoi international de tennis ITF Junior. Annoncée lors d'une conférence de presse, organisée à Rabat, et baptisée «Riad 21», cette compétition verra la participation d'une centaine de joueurs et joueuses, représentant 40 pays. «Lorsque nous avons pensé pour la première fois à organiser une telle manifestation, nous étions loin de croire que ça allait engendrer un tel engouement. Maintenant, nous visons plus haut et nous déployons tous les moyens nécessaires pour garantir une pleine réussite à ce tournoi.», nous a déclaré Saïd El Yamani, président du club et directeur du tournoi. Pour lui, cette compétition, classée au 5e grade mais qui ne tardera pas à se hisser davantage, sera l'occasion pour les jeunes joueurs marocains de se confronter et se frotter aux tennismen étrangers. Un moyen de leur assurer une expérience qu'ils ne peuvent acquérir que par ce genre de confrontations. «Les jeunes tennismen n'ont pas les moyens de participer aux tournois internationaux qui sont organisés de par le monde. Nous voulions, à travers Riad 21, participer à leur épanouissement dans ce sens au Maroc et, à partir de là, contribuer au développement du tennis national. Notre mission en tant que club est de former ces jeunes et leur permettre d'évoluer et de s'améliorer», a-t-il insisté lors de cette conférence. Avec un budget de plus de 400.000 DH, cette première édition débutera le 6 juin avec les épreuves de pré-qualification qui mettront aux prises les joueurs et joueuses marocains représentant les différents clubs que compte le royaume. Elles seront suivies des qualifications. Les quatre meilleurs joueurs, en plus de quatre autres qui bénéficieront de Wild Cards, passeront à la compétition proprement dite qui sera entamée le 8 juin et concernera aussi bien les filles que les garçons. Trente-deux garçons et autant de filles figureront au tableau final, auxquels s'ajouteront 16 équipes pour chacune de ces catégories dans les épreuves du double. Une réaffectation des locaux s'est avérée nécessaire pour doter les joueurs et les arbitres d'espaces exigés par le cahier de charges et pour se conformer aux normes internationales en la matière. Afin de joindre l'utile à l'agréable, une animation variée accompagnera cette manifestation. Plusieurs sponsors ont répondu présents afin de financer cette édition. A leur tête, Redal qui participe à hauteur de 70% dans le budget d'organisation. L'enjeu majeur de cette compétition réside dans l'urgence d'assurer une relève nationale à même de représenter le pays comme il se doit aux rendez-vous internationaux et à l'image de la brillante prestation du trio Alami-Arazi-Aynaoui. Présent lors cette conférence de presse, Fayçal Ghissasi, membre de la Fédération royale marocaine de tennis (FRMT), remarque : «la relève tarde à venir. Et nous en avons besoin. Nous sommes ravis que des clubs comme le Riad en font leur cheval de bataille et assument cette responsabilité. Que des clubs se manifestent pour répondre au besoin de voir naître des stars de tennis est un signe d'une prise de conscience des responsables de la petite balle jaune sur l'importance de la formation et de l'expérience pour nos jeunes talents. Une responsabilité certes difficile à assurer mais pour laquelle nos clubs sont prêts. Voir éclore d'autres mousquetaires passe inévitablement par des écoles. Autrement dit, par des clubs structurés.