L'OS subsistera encore toutefois quelques mois sur les ordinateurs professionnels et des mises à jour de sécurité seront effectuées jusqu'en 2020. Une mise au placard qui coïncide avec un taux d'adoption en augmentation enfin notable pour Windows 8 et Windows 8.1 dont la mise à jour update.1 avait été déployée le 8 avril dernier. Selon les chiffres de Netmarketshare, Windows trustait encore 91,48% du marché mondial des OS au mois d'octobre dernier. Sur ce total, Windows 7 est encore en tête avec 53,05%, suivi de Windows XP en baisse avec 17,18% contre 23,87 au mois de septembre. Windows 8 progresse avec 5,88% (5,59% en septembre), et Windows 8.1 se hisse à 10,92% (6,67% en septembre). En tout, la nouvelle plate-forme de Microsoft atteint ainsi les 16,8% de parts de marché. Beaucoup trouvent que cet arrêt de commercialisation représente un coup dur surtout pour les professionnels, dont un certain nombre ne souhaite pas passer à Windows 8. Les raisons les plus couramment mises en avant sont la volonté d'uniformiser l'expérience utilisateur sur tous les postes de l'entreprise (dans ce domaine, Windows 8 demeure assez différent de son prédécesseur), mais également la validation des applications, qui n'est que rarement effective sur le nouvel OS de Microsoft. Fort heureusement, le droit à «downgrader» une licence de Windows 8 en Windows 7, reste ouvert aux entreprises. Selon Silicon.fr, Windows 8.1 Professionnel comprend ainsi des droits de rétrogradation vers Windows 7 Professionnel ou Windows Vista Professionnel. Le processus de rétrogradation est parfois pris en charge par les constructeurs, qui proposent le choix de l'OS à installer et activer lors de la première utilisation de la machine. Dans la négative, il vous faudra installer l'OS voulu par vos propres moyens, puis demander au service client de Microsoft de vous fournir un code d'activation. Rappelons que Microsoft a également lancé le 1er octobre dernier une version bêta du nouveau Windows 10.