De nouveaux membres ont été cooptés aux différentes commissions de la CAF. Deux Marocains ont fait leur entrée, Badou Zaki à la commission du football et Hamid Lahbabi à la commission juridique. Deux autres ont quitté les instances de la confédération, Abdelmalek Sentissi et Mohamed Moufid. La fin de semaine dernière a connu une réorganisation des différentes commissions de la Confédération africaine de football (CAF) avec la cooptation de nouveaux membres. En effet, la réunion du comité exécutif de l'instance continentale, tenue jeudi dernier, a coopté de nouveaux membres. Deux Marocains figurent ainsi sur la nouvelle liste. Le premier n'est autre que l'entraîneur de l'équipe nationale de football, l'ancien Ballon d'or, Badou Zaki, qui a fait son entrée à la commission du football. Le poste est d'une grande importance puisque ladite-commission n'est ouverte qu'aux grands footballeurs du continent africain. De grandes stars du ballon rond y ont en effet siégé, à l'image de Roger Milla et Georges Weah pour ne citer que ceux-là. Le rôle de la commission de football est de tracer les grandes lignes de la politique de promotion de cette discipline dans les pays africains. Le deuxième Marocain à être coopté jeudi dernier est Hamid Lahbabi. Quelques jours en effet après avoir rejoint le bureau de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) en tant que chargé de mission, maître Lahbabi, vieux routier du football africain, rejoint donc la commission juridique de la Confédération africaine de football. Son expérience de juriste, parfait connaisseur des lois qui régissent le monde du sport en général et du sport en particulier ne manquera d'être bénéfique à l'instance africaine. Hamid Lahbabi siègera à cette commission à la place d'un autre marocain, Mohamed Moufid en l'occurrence, qui n'a pas été re-coopté. L'ancien secrétaire général de la FRMF, dont il est l'actuel président de la commission fair-play et discipline n'est pas le seul à avoir perdu son siège. Dr Abdelmalek Sentissi a également quitté son poste au sein de la commission médicale. L'ancien président du Wydad de Casablanca aurait passé pas moins de dix années à la CAF. Une expérience durant laquelle il a fait partie des commissions anti-dopage de quatre Coupes d'Afrique des nations, dont la dernière s'est déroulée en janvier/février dernier en Tunisie. Cette réorganisation n'a pas touché les autres Marocains membres de la CAF. Saïd Belkhyat a par exemple gardé ses sièges au sein de deux commissions, celle du football féminin et celle de l'organisation de la CAN. Cela fait près d'une dizaine d'années que Saïd Belkhyat, actuel président de la commission de la programmation au sein de la FRMF, siège à la CAF dont il a été membre du comité exécutif pendant deux mandats successifs. Ce n'est que lors du dernier congrès de cette instance, tenu en marge de la CAN tunisienne, que le Marocain n'a pas été réélu à cet organe. Mustapha Badri, directeur du bi-hebdomadaire sportif Al Mountakhab, est toujours membre de la commission des médias alors que Karim Alem a gardé son siège à la commission des compétitions inter-club. M. Bahou, représentant de la zone 1, qui regroupe outre le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Libye et l'Egypte, a également été re-coopté. La réorganisation des commissions de la CAF a été décidée pour permettre à l'instance africaine une meilleure gestion du football du continent noir. Si la Confédération a décidé de réduire ses effectifs en se limitant à 75 membres au lieu de plus de 90, la représentativité du football marocain est restée inchangeable. Deux membres sortants contre deux autres entrants. Ceci démontre la reconnaissance des responsables de la CAF de la place qu'occupe le Maroc sur la scène footbalistique du continent noir. Le Maroc, vice-champion d'Afrique, a une grande tradition footballistique et a donné naissance à de grands joueurs, Ahmed Faras, Mohamed Timoumi et Mustapha Hajji, tous sacrés «Ballons d'or africains».