Ouf !! Le soulagement fut tellement grand qu'il sortait des yeux du public comme du staff technique marocain présent au complexe Al Amal. La balle de match de Hicham Arazi contre Greg Rusedski a fait l'effet d'une bombe. Notre tennis passe dans la cour des grands de la coupe Davis. S'il est vrai que ce viennent de réaliser Younès El Aynaoui et Hicham Arazi est un exploit digne de tous les éloges. Ouf !! Le soulagement fut tellement grand qu'il sortait des yeux du public comme du staff technique marocain présent au complexe Al Amal. La balle de match de Hicham Arazi contre Greg Rusedski a fait l'effet d'une bombe. Notre tennis passe dans la cour des grands de la coupe Davis. S'il est vrai que ce viennent de réaliser Younès El Aynaoui et Hicham Arazi est un exploit digne de tous les éloges. Disposer de la puissante nation qui abrite le très précieux Wimbledon n'est pas donné à n'importe qui. Toutefois, il s'en est fallu de peu. Après l'avance enregistrée de deux jeux à zéro, la balance a brusquement basculé du côté des british après que Younès fût trahi par sa méforme. Le problème de la relève est plus que jamais grandissant. Le retrait précoce de la compétition de Karim Alami, aujourd'hui capitaine de l'équipe nationale de tennis, n'a pas été comblé. Les jeunes tennismen Marocains sont encore loin d'assumer la lourde tâche de leurs aînés dotés d'un grand savoir-faire et d'une volonté inébranlable. Notre tennis rendrait-t-il, l'âme après le retrait, somme toute, imminent, de nos trois mousquetaires ? Car les observateurs nationaux et avec eux tout le public Marocain s'inquiètent de plus en plus sur la relève de Younès El Aynaoui, Hicham Arazi. Il faut reconnaître qu'ils ont assez donné à la réputation du petit ballon jaune marocain. Pendant le temps que ces champions s'épanouissaient sur les différents courts du monde, rien n'a été fait pour assurer une relève à la hauteur de la réputation que s'était faite à notre tennis depuis le début des années 90. Or, il était tout à fait possible d'accompagner cette évolution annoncée par les trois mousquetaires. Mehdi Tahiri et Mounir Laâraj incarnent un peu l'espoir en cette relève, mais visiblement la cadence n'est pas la même qu'il y a une dizaine d'années. Parallèlement au déroulement des rencontres sur les courts, un autre détail en rapport avec la compétition était frappant. Le public Marocain ne l'a certainement pas remarqué, c'est cette présence des médias britanniques au complexe Al Amal. Toute une panoplie, composée de douze journalistes représentant différents médias. Six journalistes pour la presse écrite et le même chiffre de représentants de la presse audiovisuelle !! Depuis le début, ils n'arrêtaient pas d'encourager les leurs tout en effectuant des retransmissions directes des moindres détails relatifs au déroulement du jeu. Le revers de la question s'établit de facto. Qu'en serait-il si les rencontres avaient eu lieu à Londres par exemple ? En d'autres termes, combien de journalistes Marocains auraient accompagné nos tennismen? Au mieux, comme d'habitude, une équipe de la télévision nationale qui enregistrerait les séquences «chaudes» des confrontations pour les passer dans l'émission de «Al Alam Ryadi» dimanche soir. Et encore, il faudrait espérer que le plus important ne soit pas raté. Plusieurs fois, nous avons eu droit à une excuse en direct, de la part de nos confrères de la télé pour l'impossibilité de passer un but décisif, que la caméra rate pour une raison ou une autre, même en ce qui concerne les matchs de GNF I.