La Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) a versé 2 milliards DH en 2003 au profit des bénéficiaires de soins médicaux dans les secteurs public et privé. En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers sur la situation actuelle de la CNOPS, le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Mustapha Mansouri, a souligné que le versement de ces allocations s'inscrit dans le cadre de l'adhésion de la caisse au processus de couverture médicale. Le ministre a annoncé que l'assemblée générale de la CNOPS se tiendra une fois achévés les audits financiers et comptables effectués actuellement par la CNOPS. Concernant les dispositions juridiques en vigueur relatives à la gestion et à l'administration des organismes de prévoyance sociale, le ministre a souligné qu'elles consacrent le principe de l'élection et l'adhésion au choix, ainsi que la délégation sur des bases démocratiques des instances chargées de direction, ajoutant que l'Etat est habilité à gérer et à contrôler la gestion des organismes de prévoyance sociale. M. Mansouri a indiqué, dans ce cadre, que son département avait proposé un projet de loi visant la mise à jour du dahir de 1963 réglementant les organismes de prévoyance sociale afin d'accompagner les développements actuels. Le plan stratégique relatif à la CNOPS, dont les axes ont été définis dans le protocole proposé par le bureau d'expertise, comporte plusieurs points concernant l'implication des organismes de prévoyance sociale du secteur public dans l'activation du programme de la caisse, l'intégration des plans d'action dans le programme global défini par la Caisse, un projet de comptabilité relatif aux organismes de prévoyance sociale dans le cadre d'une commission technique spécialisée et la réalisation d'une expertise comptable des comptes de la caisse, a-t-il ajouté. M. Mansouri a noté que ce plan stratégique comprend également l'activation du programme directeur d'informatisation de la CNOPS, l'élaboration d'un projet de statut des employés de la CNOPS et des organismes de prévoyance sociale et le recrutement de cadres compétents (comptables et informaticiens) afin d'accompagner le processus de réforme.