Dans l'Indice de performance du changement climatique (IPCC) pour l'année 2014, le Maroc a gagné cinq places par rapport au classement de l'année dernière et 13 places par rapport à l'année 2010. Il occupe aujourd'hui le 15ème rang mondial, se plaçant ainsi en pole position sur le plan africain et arabe. Cette avancée en une année de cinq places sur l'index IPCC constitue une nouvelle reconnaissance internationale des efforts déployés par le Royaume dans le domaine de la lutte contre le changement climatique. Le rapport IPCC est édité annuellement depuis 2005 par le réseau d'ONG Climate Action Network Europe, et l'ONG Germanwatch et est rédigé par des experts internationaux qui évaluent les stratégies des pays dans les domaines de l'énergie et du climat. «Ce qui est remarquable par rapport à ce pays (le Maroc), c'est sa volonté de mener un développement socio-économique à travers l'économie verte et le fait qu'il ait engagé des initiatives et des programmes à cet égard», lit-on dans ce rapport international réalisé par Wendel Trio, directeur de Climate Action Network Europe, et Klaus Milked, président de Germanwatch. Dans cet indice international qui classe les efforts de 58 pays en matière de climat, les trois premières places restent vides pour dire qu'il n'y a pas encore des pays qui fournissent actuellement les efforts nécessaires pour éviter le changement climatique. Le Danemark se classe à la quatrième place, devant le Royaume-Uni et le Portugal. Le dernier de la classe est l'Arabie Saoudite. Les efforts du Royaume en la matière ont été mis en exergue à Davos. En effet, le Maroc a organisé le 24 janvier dernier, en marge du Forum économique mondial, une table ronde sur les changements climatiques. Lors de cette manifestation, Hakima Hiti, ministre déléguée auprès du ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement chargée de l'environnement, a présenté les grandes réalisations du pays en matière de développement durable et les grands programmes dans les domaines de l'énergie, l'agriculture, l'eau et les déchets. Le Royaume s'est engagé dans la mise en œuvre de programmes ambitieux de promotion de l'énergie propre et d'atténuation des gaz à effet de serre, a-t-elle souligné. Elle a cité les plans d'action mis en œuvre ces dernières années dans les domaines du solaire, de l'éolien et de l'efficacité énergétique du bâtiment, en particulier la création de villes nouvelles avec zéro émission à l'instar de la ville de Chrafat. L'accent a également été mis sur le projet de valorisation énergétique des déchets dans l'agriculture ainsi que celui d'installation de pompes à eau solaires qui vise à offrir gratuitement de l'énergie aux petits et moyens agriculteurs pour leurs activités d'irrigation.