La nouvelle est tombée comme un orage dans notre rédaction. L'équipe du Sporting Salé aurait, pour la deuxième semaine consécutive, décidé de déclarer forfait lors du match qui devrait l'opposer le week-end prochain au Chabab Khénifra. La nouvelle est tombée comme un orage dans notre rédaction. L'équipe du Sporting Salé aurait, pour la deuxième semaine consécutive, décidé de déclarer forfait lors du match qui devrait l'opposer le week-end prochain au Chabab Khénifra. À deux journées de la fin du championnat du groupement national de football de deuxième division dans lequel évolue, mais pas pour longtemps, ce club et où il caracole en bas du tableau. La semaine dernière déjà, l'équipe avait décidé de ne pas jouer contre le TAS de Casablanca dans une rencontre qu'elle devait pourtant disputer à domicile. Le club est relégué au championnat amateur et on le sait depuis bien longtemps. Alors pourquoi avoir attendu jusqu'aux derniers moments de la saison pour afficher un défaitisme pour le moins étonnant ? En fait, il paraît certain qu'il ne s'agit là, comme il est toujours de mise à chaque fin de championnat dans notre pays, que d'une façon de faire profiter certains de ses propres faiblesses et en faire couler d'autre. Sans tomber dans des accusations infondées, un petit calcul s'impose. Ces forfaits profitent, règlement en vigueur oblige, au Chabab Mohammedia, troisième actuellement et qui se verra hissé à la deuxième position et par là même, qualifié en GNF-1. Pour le grand daim de l'Union sidi Kacem qui y perdra des points et, par conséquent, son statut de dauphin. Un constat qui en dit long sur le fonctionnement de notre football et sur le non-respect ambiant des notions élémentaires de fair-play. Le talent, les performances et même les résultats ne sont pas les seules règles à respecter. Comme partout ailleurs, d'autres facteurs et moyens, que l'on peut résumer par « magouilles », entrent en jeu. Mieux encore, un membre fédéral cherchant à accorder ses intérêts et ses penchants au déroulement du championnat, serait derrière ces arrangements. Il serait bon à signaler que le bureau fédéral, dont cet artiste de mauvaises manoeuvres est issu, a tenu une réunion pas, plus tard que jeudi dernier, où il a été question, encore une fois, d'instaurer un championnat professionnel. Infrastructure, centres de formations, sponsors... tout a été passé au crible. L'on a même parlé en termes de cahiers de charges et de droits et responsabilités. Un air de déterminisme à l'aller de l'avant dans des partitions où les arrangements viennent en parfaite discordance avec les règles de l'art, biaisant le rythme que devraient prendre les événements. En attendant que le respect du fair play soit imposé et appliqué, cette fausse et assourdissante note risque de gâcher toute la mélodie. Comme d'habitude d'ailleurs.