Le protocole de pêche entre le Maroc et l'Union européenne vient d'être adopté à l'unanimité par les députés marocains. La commission des affaires étrangères, de la défense nationale des affaires islamiques et des Marocains résidents à l'étranger à la Chambre des représentants a tranché favorablement sur ce dossier. De par cette décision prise jeudi, les deux parties se fixent les modalités de mise en œuvre dudit partenariat. «Ce protocole définit les moyens et conditions des relations entre les deux parties en matière de pêche maritime de façon à servir les intérêts nationaux, à appuyer les liens politiques avec l'UE et ses membres et à veiller à assurer la durabilité des ressources halieutiques du Royaume», a expliqué lors de son intervention Mbarka Bouaida, ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération. 40 millions d'euros est donc la contrepartie financière prévue dans le cadre de cet accord. Si la flotte contribuerait à hauteur de 10 millions d'euros, l'union européenne devrait fournir, quant à elle, 30 millions d'euros dont 16 millions pour payer l'accès aux ressources et 14 millions pour soutenir la politique de pêche sectorielle mise en œuvre par le Maroc afin de promouvoir l'exploitation durable de ses ressources halieutiques. En termes des dispositions de l'accord, les activités des navires de pêche européens opérant dans les eaux de toutes les zones de la façade atlantique du Royaume sont régies par les lois marocaines. Portant sur une durée de quatre ans, le protocole de pêche entre le Maroc et l'union européenne engage les deux parties à développer le dialogue et la coopération. Le protocole prévoit également le respect des principes de la démocratie et des droits de l'homme et contribue à assurer la durabilité des ressources halieutiques sur les plans environnemental, économique et social. Se référant à la présentation de Mbarka Bouaida, les dispositions de l'accord de pêche Maroc-Union européenne visent à promouvoir la coordination dans le domaine scientifique et la pêche expérimentale. Il tend par ailleurs au renforcement des liens entre les acteurs économiques, notamment dans le domaine du développement des industries liées à la pêche maritime, la consolidation des échanges en matière de connaissances, de formation des cadres et du marketing. Avec MAP