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Plaisirs partagés
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 09 - 05 - 2002

Khadija avait deux amants, Mohamed, 31 ans, et Abdelkader, 64 ans. Le premier pour le plaisir et le second pour l'argent. Abdelkader les surprend ensemble. Altercation, violence, et le vieillard est tué de deux coups de bâton sur la tête.
Le mari est mort. Khadija reste seule, au douar Sbéta, près du Centre de Khemis Zmamra, avec ses quatre enfants. Il les a laissés sans ressources : ni argent, ni terres agricoles, ni maison, ni aucune autre source. Il ne leur a laissé que la pauvreté, la misère, le calvaire de la vie.
Tombée dans la nécessité, Khadija voit son passé de prostituée et de trafiquante de drogue et d'eau-de-vie (Mahia) revenir au triple-galop. Elle ne pense pas aux conséquences, mais plutôt à subvenir à leurs besoins. Khadija retourne à son ancien commerce : de la drogue, de la Mahia et de sa chair bien qu'elle est soit âgée de 42 ans, l'âge de la maturité. Son commerce se développe et ses relations avec les amateurs de nuits blanches deviennent florissants d'un jour à l'autre. Abdelkader a 64 ans.
C'est elle qu'il fréquente le plus. Les verres de Mahia et les heures passées près de Khadija ne lui laissent pas le temps à penser à ses enfants et à sa femme. Il se montre généreux avec sa maîtresse et avare avec ses enfants. S'aiment-ils ? Lui, peut-être, mais elle, elle n'aime que son argent. Au fil des mois, Khadija fait la connaissance de Mohamed, un jeune, de onze ans son cadet, marié et père de trois enfants. Il tombe dans ses filets. Il s'énivre, prend sa dose quotidienne de haschisch et partage avec elle des moments de grande intimité… Pour lui, tout est gratis, sans contrepartie. Il croit qu'elle est amoureuse de lui, qu'elle ne pense qu'à lui…Il ne conçoit pas qu'elle ne désire que sa jeunesse, qu'un jour il soit recraché comme un chewing-gum. C'est la réalité du monde propre à Khadija. Elle ne croit pas en l'amour, elle ne croit qu'à l'argent et au désir. Elle peut rejeter à n'importe quel moment l'un d'eux, lui et Abdelkader, une fois qu'elle n'en aura plus envie. Khadija et son jeune amant conviennent, un jour du mois de septembre, de passer, ensemble, une belle nuit. Lui expliquant qu'il ne pourrait dormir à la maison, parce qu'il est invité chez des amis au centre de Khemis Zmamra, Mohamed demande à sa femme d'aller chez ses parents avec les enfants. Effectivement, il regagne le Centre, mais pour s'approvisionner en «ingrédients» pour la soirée avec sa maîtresse, qu'il rejoint par la suite. Elle était pleine de joie, gaie, souriante, bien préparée. Trois ou quatre bouteilles de Mahia sont déjà servies sur la table. Elle prend le panier, se rend à la cuisine, prépare les plats. Elle retourne à chaque instant près de lui, dans la chambre, sirote une gorgée de Mahia. La nuit tombe et la soirée est encore longue.
Une deuxième bouteille est vidée et les têtes commencent à tourner. Khadija et Mohamed ont déjà partagé le lit à deux reprises, avant le soir. Ils rigolent, conversent, bavardent, s'énivrent, chantent…Ils ne sont plus sur terre. Vers 21h00, quelqu'un frappe à la porte.
Khadija se lève lentement, ouvre la porte. Il est devant elle. Qu'est-ce qu'il veut ? «Qui est à la porte ?…», demande Mohamed à Khadija, qui ne sait encore quoi dire. «C'est Abdelkader…Je ne sais pas ce qu'il veut…», lui répond-t-elle. «Dis-lui d'entrer pour partager un verre avec nous…», lui demande-t-il. Abdelkader entre, regarde Mohamed. Ce dernier lui remplit un verre. Abdelkader ne l'accepte pas, commence à faire des reproches à Khadija.
«Je ne suis pas ton épouse pour que tu me fasses des reproches…Je passe mes soirées avec qui je veux…je ne suis pas obligée de les passer avec toi ou de t'attendre…Va te faire f…», lui lance-t-elle. Abdelkader ne supporte pas ce qu'il a entendu, il lève sa main, la gifle. Mohamed se lève, se dirige vers lui, le pousse violemment. Abdelkader tombe par terre.
Khadija se saisit d'un bâton, lui assène deux ou trois coups. Abdelkader perd connaissance.
«Qu'est-ce qu'on va faire pour se débarrasser de lui ?…», demande Mohamed à Khadija. «…On le jette dehors !…», lui répond-t-elle. Vers 2h du matin, ils se saisissent du cadavre par les épaules, le tirent hors du domicile et le jettent dans un coin du douar, avant de retourner dans la maison de Khadija. Les traces ont permis aux enquêteurs de localiser le domicile de Khadija qui était encore sur le lit avec son jeune amant. Les quatre enfants de la veuve occupaient l'autre chambre...


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