Le Centre des jeunes dirigeants d'entreprises (CJD) a organisé, mardi à Casablanca, sa plénière nationale sous le thème «Engagement entreprenarial au-delà de Morocco 2010. Des travaux qui ont rassemblé plusieurs dizaines de jeunes entrepreneurs et dirigeants. C'été la grande messe de la jeune élite économique, celle de la génération des quadras BCBG, tirés à quatre épingles, qui incarne le nouveau Maroc. Ils ont entre 35 à 45 ans et cherchent activement à développer de nouvelles approches de travail collectif au sein d'un organisme : le CJD. Ce dernier se définit en effet comme un mouvement patronal et non comme un syndicat. Les jeunes dirigeants forment ainsi un réseau où la réflexion, la formation et l'expérimentation sont des outils pour un même engagement : construire l'entreprise par et pour les hommes. Lors de la manifestation de mardi, le Centre a rappelé les grandes lignes de son action pour 2003-2005. La thématique nationale choisie pour cette période s'intitule «Engagement de l'homme et performance de l'entreprise». À travers ce thème, le CJD souhaite participer à la mobilisation de tous les acteurs dans le cadre d'un projet de société. Concrètement, trois objectifs confortent cette vision : la création de 100.000 entreprises d'ici 2010, contre 45.000 actuellement, un taux de chômage de 10% et enfin des prestations sociales généralisées pour tous. Fidèle à sa tradition de réflexion et de débat, la plénière a démarré sous le thème « Engagement entreprenarial au-delà de Morocco 2010» avec une série d'interventions. Avec comme invité de marque, Sâad Kettani et l'équipe de Morocco 2010. Dans une ambiance bon enfant, Kettani s'est vu décerner un trophée par les responsables du Centre. L'ex-patron de Morocoo 2010 a parlé de son expérience. La question a été de savoir ce qu'on pourrait capitaliser dans la démarche retenue pour le projet. L'argumentaire avancé pour le choix de cette entreprise s'articule autour du fait que, même si la candidature du Maroc n'a pas été retenue, les résultats obtenus restent honorables. La mobilisation et l'engagement des différents acteurs devraient donc se poursuivre. Les membres du CJD retiennent ainsi la bonne démarche de gestion du projet et surtout le professionnalisme avec lequel l'entreprise a été menée. La conviction générale qui en découle est la nécessité de maintenir la mobilisation et surtout de capitaliser les acquis pour d'autres projet de société. Avec cette rencontre, le CJD poursuit en effet son action destinée à «faire évoluer les mentalités et réformer les structures économiques et sociales», selon les termes des responsables du Centre. Mouvement jeune fait par des jeunes, le CJD Maroc travaille pour être représenté dans plusieurs instances au niveau national (CGEM, Commissions consultatives Nationales,...). Il cherche également à être actif dans la vie économique locale.