Le président de la FIFA, Joseph Blatter, a démontré qu'il est capable de bousculer toutes ses habitudes et ses profondes convictions pour assurer sa réélection. On peut admettre que c'est de bonne guerre quand on sait que les campagnes électorales sont souvent truffées de démagogie et de mensonges. Le président de la FIFA, Joseph Blatter, a démontré qu'il est capable de bousculer toutes ses habitudes et ses profondes convictions pour assurer sa réélection. On peut admettre que c'est de bonne guerre quand on sait que les campagnes électorales sont souvent truffées de démagogie et de mensonges. Mais quand ces manœuvres électorales essayent de se servir de la tragédie de tout un peuple, comme celui de la Palestine, cela devient un jeu perfide et cynique. Blatter, comme tout candidat à un poste, promet monts et merveilles aux fédérations arabes qui lui ont demandé de suspendre Israël de la FIFA. Dans une lettre adressée au prince Sultan, président de la fédération arabe de football (FAF), il promet d'examiner cette requête lors de la réunion du comité exécutif. Il faut être extrêmement crédule et naïf pour croire que cet examen sera ponctué par la suspension d'Israël de la fédération mondiale. Quand on sait qu'un homme inhumain comme Ariel Sharon, ordonnateur des massacres les plus abjectes de l'histoire, défie l'humanité tout entière, il ne faut pas croire que la FIFA osera s'affronter à l'ogre sioniste. Les Arabes savent désormais qu'Israël applique une loi qui est cautionnée par les Américains, les Européens, l'ONU et les médias internationaux. De ce fait le peuple palestinien est encerclé non seulement par l'armée sioniste, mais par le monde entier. Le lobby juif contrôle désormais tout. Et ce n'est pas la FIFA qui va échapper à cette règle puisqu'il est certain que son comité exécutif ne prendra pas de décisions draconiennes contre la fédération israélienne. Dans le cas le plus optimiste la FIFA répondra à la requête de la FAF par un appel ou une condamnation verbale. Le Danemark, ce pays démocratique et respectant les droits de l'homme, n'a-t-il pas abrité un match amical contre son homologue israélien au même moment où Jenine subissait le génocide Sharonien ? On commence à douter des valeurs universelles du sport quand il est assimilé, amicalement, au Danemark avec le terrorisme d'Etat d'Israël. Les Arabes, les Africains , les Musulmans et les pays du tiers monde, devront se réveiller de leur long sommeil, pour comprendre que leurs droits ne peuvent être acquis que par eux-mêmes. Et la meilleure façon de les obtenir, c'est d'investir la FIFA et d'autres organismes internationaux qu'ils soient sportifs, politiques ou économiques. À commencer par le soutien à la candidature de l'Africain, Issa Hayatou à la présidence de la FIFA face à Joseph Blatter. L'heure n'est plus au leurre de la vérité.