Tennis. Les choses sérieuses démarrent ce lundi au complexe El Amal à Casablanca où se déroule la 18e édition du Grand prix Hassan II de tennis. Karim Alami et Hicham Arazi seront opposés dès le premier tour. L'un d'eux devra quitter prématurément le tournoi. Dotée de 381.000 dollars, la course vers le titre du Grand Prix Hassan II est désormais lancée. Les choses sérieuses démarrent donc ce lundi. Une bonne brochette de stars et de spécialistes de la terre battue y ont signé présents. Avec un tableau final des plus alléchant, la qualité de jeu promet d'être digne d'un tournoi qui gagne au fil des années en notoriété et qui mérite bel et bien sa place dans le soleil des grands tournois ATP internationaux. Ainsi une vingtaine de joueurs dans les cent premiers mondiaux se disputeront ardemment ce challenge, et chacun d'eux tentera de lever haut, le 14 courant, ce prestigieux trophée. Alors que le public Marocain, ardent de voir ses champions nationaux évoluer at home, une mauvaise surprise est venue barrer le chemin à nos tennismen. Et pour cause, le tirage au sort effectué vendredi dernier à Casablanca. Un tirage qui sonne d'ores et déjà le glas de la participation soit de Karim Alami, soit celle de son adversaire dès le premier tour, Hicham Arazi, vainqueur en 1997. Les deux seront d'entrée de jeu opposés mardi et l'un d'eux devra quitter prématurément le tournoi. Le tirage a été également sans merci pour les deux autres nationaux, à savoir le numéro un national et sérieux prétendant au titre de cette année, Younès El Aynaoui, et le jeune talent Mounir Laâraj. Si El Aynaoui arrive à éliminer le Français Coutelot, il aura affaire au deuxième tour à son compatriote Laâraj, au cas où ce dernier parvienne à écarter le Tchèque Fukarek. Pis, même en cas de parcours victorieux des deux Marocains, la seconde demi-finale du tournoi mettra fin aux ambitions de l'un d'eux. Les Marocains, donnés pour des prétendants sérieux au sacre, sont donc obligés de « s'étriper » avant d'atteindre la finale. Les favoris seront par ailleurs légion. À leur tête, l'Argentin Fernando Canas, vainqueur de la précédente édition, qui revient plus aguerri. Le premier tour, lundi et mardi, fournit d'autres beaux échanges avec un autre match entre compatriotes opposant Sergi Bruguera, stoppé l'année dernière demi-finale par Canas, à David Sanchez. Le contingent espagnol sera aussi fourni qu'auparavant avec quatre joueurs, dont Fernando Vicente, vainqueur en 2000, en attendant un éventuel renfort des issus des qualifs. Ce qui est à remarquer pour le Grand Prix Hassan II, en dehors des conditions d'accueil haut de gamme dont il dispose et la qualité de jeu à laquelle on assiste, c'est sa renommée de tournoi qui a toujours permis l'éclosion de nouveaux talents. Il suffit de citer des raquettes comme Sébastien Grosjean, Juan Carlos Ferrero ou encore le tenant du titre Canas pour s'en rendre. Il n'est donc pas exclu que l'on assiste à l'émergence de nouveaux talents qui risquent d'en surprendre plus d'un.