Du stylisme, que du stylisme ! C'est la passion chère à la jeune Fadoua Aoullay qui a pris part au défilé de mode «Artanja» organisé récemment à Casablanca. Evénement auquel elle a participé avec Ghita El Alaoui, sa chère mère. En fait, c'est grâce à celle-ci que Fadoua a nourri sa passion pour la mode. «Quand j'étais très jeune, j'adorais les croquis que ma mère faisait. D'ailleurs, elle était couturière aux Emirats Arabes Unis. A mon tour, je n'hésitais pas à lui souffler des idées de modèles. Chose qui m'a décidée à faire du stylisme par la suite», révèle-t-elle. En effet, une fois son Bac scientifique en poche, Fadoua s'est inscrite dans une école de stylisme. Après avoir décroché son diplôme, elle a intégré l'atelier de sa mère «Chamâa couture» à Fès. Là où Fadoua, âgée de 26 ans, concilie entre modernité et tradition inspirée par Ghita El Alaoui. «Il y a une complémentarité entre ma mère et moi dans l'atelier», indique Fadoua. Cependant, cette jeune styliste n'hésite pas à confier que ce domaine est jalonné de difficultés. Mais cela ne l'empêche pas de caresser le rêve de disposer d'une marque portant son propre nom pour être exportée à l'échelle mondiale. Au niveau national, Fadoua Aoullay a déjà habillé des stars marocaines à l'occasion du Festival international du film de Marrekech, c'est le cas des artistes Bouchra Hraich et Kalila. Fadoua ne compte pas seulement à son actif sa participation au défilé de mode «Artanja» où elle a présenté avec Ghita El Alaoui des tenues en broderies de «Ntaâ» entre autres. Ces deux créatrices de mode optent aussi pour des matières nobles comme le satin, mêlées à des matières plus fluides et légères à l'instar de la mousseline et fines. Comme elles associent à leurs pièces des broderies composées de pierres semi-précieuses, d'éclat de swarovski ou bien de paillettes. La jeune Fadoua a également pris part, aux côtés de sa mère, aux Fashion days tenus dernièrement à Marrakech. Une manifestation marquée par la présence d'étrangers. «Une bonne occasion pour promouvoir le caftan à l'échelle internationale», conclut Fadoua.