ALM : Le CCM vous a accordé un montant de quatre millions de dirhams pour réaliser votre long métrage «Les oubliés de Dieu». Quelles en sont vos impressions ? Hicham Aayne Al Hayat : Je suis heureux d'avoir reçu pour la première fois ce montant de la part du CCM. Ce geste m'encourage et me donne l'envie de continuer à créer et à réaliser plus d'œuvres cinématographiques.
Quelle est l'histoire de ce film et quel message voulez-vous transmettre à travers cet opus ? «Les oubliés de Dieu» ou «Irhab» est mon deuxième long métrage après «Châtiment». Il s'agit d'un film d'action qui parle d'une cellule terroriste visant le Maroc. Celle-ci est très bien organisée et développée au niveau de ses moyens techniques. Elle utilise des serveurs informatiques et un système ultra-secret pour commettre des attentats. J'ai essayé de montrer à travers ce film que le Maroc est un pays de tolérance et de liberté et de prouver que ce pays constitue une exception. J'ai choisi le Maroc et la Suisse pour tourner «Les oubliés de Dieu». La sortie nationale de ce film est prévue au mois de juin ou septembre de l'année prochaine. Avez-vous déjà sélectionné les acteurs pour votre film ? J'ai choisi quatre têtes d'affiche, à savoir Mohamed Khouyi, Fatima Khair, Nabila Hafane et Rafik Boubker. Je continue à procéder aux castings pour choisir d'autres acteurs. Il y aura également des acteurs étrangers dans ce film.
Quel est le budget total de ce film ? Et comment comptez-vous en financer la production ? Le film nécessite un budget d'un million de dirhams. Je vais chercher des fonds en France et en Suisse.
Quels sont vos projets ? Je suis en train de préparer un nouveau téléfilm qui a nécessité six mois de recherche. Je prévois également de projeter en avant-première le long métrage «Châtiment», le 27 décembre au cinéma Rialto à Casablanca. La sortie nationale est prévue pour janvier prochain.