La conservation des mosaïques sur les sites archéologiques au Maroc s'avère un objectif vain. Plusieurs obstacles entravent justement celle du site archéologique de Volubilis. Les organisateurs du 11ème colloque du Comité international pour la conservation des mosaïques (ICCM) du site archéologique «Volubilis» en ont fait leur principale préoccupation. L'événement qui se tiendra du 24 au 27 octobre sera ainsi placé sous le thème «Gérer les sites et leurs mosaïques : en réponse à des problèmes concrets, des solutions pratiques». Et pour renforcer l'appel, l'ICCM a recruté les membres du ministère de la culture, de la Conservation archéologique de Volubilis. L'événement sera également soutenu par la Getty Foundation et l'Université de Chypre. Le débat promet d'être passionné. «Le manque de techniciens spécialisés aggravé par le mouvement du sol du site de Volubilis qui cause des déformations et des fissures dans le pavement des mosaïques et l'absence d'un laboratoire spécialisé au Maroc dans la restauration de la mosaïque représentent les principales contraintes qui empêchent la conservation des mosaïques sur le site archéologique de Volubilis», atteste Rachid Bouzidi, coordinateur national du colloque et conservateur principal au ministère de la culture. En clair, ce colloque international qui réunira plusieurs experts, chercheurs et conservateurs internationaux, vise à montrer les efforts déployés par le Maroc et le ministère de la culture pour mettre en valeur le patrimoine culturel qu'est le site archéologique de Volubilis. Montrer les différentes expériences menées à l'échelle mondiale sur la conservation, la préservation et la sauvegarde de la mosaïque, telles seront les prérogatives de cet événement. «Ce colloque représente également une occasion pour mettre en exergue les normes scientifiques et techniques reconnues à l'échelle internationale pour la conservation de la mosaïque. Lancer des projets communs et nouer des partenariats bilatéraux et multilatéraux au sujet de la mosaïque permettront aussi de promouvoir davantage le tourisme culturel au Maroc à l'horizon 2020», confirme M. Bouzidi.