Le régime algérien actuel est une bombe à fragmentation qui explosera au visage de tous si la communauté internationale reste tacite    Le scandale Miraoui entraîne le départ du directeur du budget au sein du ministère de l'enseignement supérieur    Diaspo #364 : Hasnaa Chihab, une vie consacrée au soutien des migrants et réfugiés en Italie    Les entreprises industrielles espagnoles se tournent vers le Maroc pour contourner les barrières commerciales américaines    La Bourse de Casablanca dans le vert du 19 au 22 novembre    CMGP Group franchit le pas    L'exploitation des enfants sur les réseaux sociaux au Maroc, une réalité préoccupante    Des experts discutent du rôle de l'IA en tant que nouvel allié des managers    Les israéliens unis derrière le criminel de guerre    Plus de 50 morts au Liban, Biden s'oppose à la CPI et soutient les criminels sionistes    Triomphe à la Palestine !    AfroBasket 2025 : deuxième défaite consécutive du Maroc    CAN U20 : Le Maroc bat la Libye (4-0), valide son billet    Hot weather and strong winds expected in Morocco from Saturday to Monday    Un hub des artistes et des professionnels de la filière musicale africaine    Les arts, l'avenir et les enjeux de l'IA...    L'Equateur met fin à la présence du Polisario sur son territoire    UNAF U20: Les Lionceaux, en balade , se qualifient haut la main !    UNAF U17 : L'équipe nationale qualifiée pour la CAN    Liga : Trois personnes arrêtées pour des insultes racistes lors du dernier "Clasico"    CAN féminine : 27 joueuses convoquées par Jorge Vilda pour les amicaux contre le Botswana et le Mali    Le sourire du président : une analyse psychologique entre sarcasme et gêne    L'Académie Africaine des Sciences de la Santé, un projet stratégique pour le développement de la santé sur le Continent (Pr Belyamani)    Trafic d'or et blanchiment : Les douanes intensifient leurs enquêtes    Malgré son procès en cours, Dr Tazi reprend ses activités chirurgicales    Tanger Med Port Authority : hausse de 11% du CA à fin septembre    Conservation des Thonidés de l'Atlantique : Le Maroc défend ses intérêts    Rabat : un agent de sécurité suspendu pour soupçons d'abus de fonction et de détournement de matériel    Polisario-aligned NGO warns French companies against investing in Sahara    L'inexorable rejet international de l'inexistante «RASD»    Scientists announce the extinction of a bird last seen in Morocco in 1995    Qualifs. CAN de Basketball 25 : Le Maroc obligé de vaincre cet après midi    Botola D1 J11. Acte II : IRT-MAT et RSB-HUSA au programme d'aujourd'hui    Les dimensions de la visite du président chinois au Maroc : des transformations stratégiques    Arrestation de Boualem Sansal : l'hallucinante rhétorique antisémite du régime algérien contre Emmanuel Macron et la France qui appuie sa folle dérive autoritaire    Victoire de Trump et échec des démocrates : quels enseignements pour les partis politiques au Maroc ? [Par Amine Karkach]    Mohamed Khouyi remporte le prix du meilleur acteur au CIFF    Bensaid : Le théâtre, vecteur de la culture marocaine à l'international    Cinéma : Avec plus de 10 semaines en salles, Triple A" brille au BO    Speed-meetings : le sésame des artistes à Visa For Music    Un souffle éthique au cœur de l'Istiqlal    Le Maroc, un modèle en matière d'égalité et de parité dans le monde arabe    Les températures attendues ce samedi 23 novembre 2024    Le temps qu'il fera ce samedi 23 novembre 2024    La COP29 prolongée, en l'absence d'un compromis    L'Algérie libère deux groupes de 43 Marocains emprisonnés depuis des années    Sophie De Lannoy : "Chaque personnage est inspiré d'une personne réelle"    Protection du patrimoine marocain : Mehdi Bensaïd affûte ses armes    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Fatim Zahra Bennacer : «Je suis une femme avec un coeur de guerrière»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 09 - 05 - 2010

ALM : Le public vous a appréciée dans le rôle de Sophia, quelle est la véritable facette de Fatim Zahra ?
Fatim Zahra Bennacer : J'ai beaucoup de points en commun avec Sophia, le personnage que j'ai incarné dans le téléfilm «El Okba lik» de Yacine Fenane. Je suis une vraie rebelle, une bonne vivante et une personne très lucide et stricte. Ces qualités caractérisent clairement ma personnalité et celle du personnage. Dès que j'ai lu le scénario, j'ai senti une certaine complicité avec cette fille qui défie le monde entier, pour s'affirmer et vivre sa passion en toute liberté et harmonie avec ses convictions. En jouant ce rôle, j'ai senti qu'il s'agissait de moi, de mon tempérament et de mon quotidien. Chose qui m'a permis d'être plus à l'aise et sincère dans mon interprétation. En bref, je suis identique à celle que vous avez suivie sur les écrans durant le mois de Ramadan.
Peut-on dire que votre talent à été officiellement révélé durant ce mois sacré?
Bien que j'ai joué dans plusieurs productions, mon passage à la télévision durant le Ramadan 2009 a laissé une touche particulière chez les téléspectateurs. Mon rôle dans «El Okba Lik» constitue une grande étape dans ma carrière artistique. Le public m'a connue également à travers «Une heure en enfer» dans laquelle j'ai interprété un rôle fascinant, sans oublier ma participation dans un épisode de «Dar el ouarata». Il a connu un succès inouï. Je pense que le timing des diffusions a permis à un large public de me connaître et d'évaluer mon talent. Le feedback était satisfaisant, de quoi être heureuse et persévérante en perspective.
Comment évaluez-vous votre palmarès ?
Mes débuts datent de 2001. Par pur hasard, une personne m'a repérée pour passer un casting et depuis j'ai intégré le domaine artistique. J'ai été chanceuse d'avoir côtoyé une génération de réalisateurs dynamiques et compétents. Je suis passé devant les caméras de Adil El Fadili, Ezz El Arab Mahrazi, Hicham Jebari, Yacine Fennane et autres. Ces personnes ont cru en mes compétences et m'ont permis de ressortir en toute spontanéité mes facettes cachées. Aujourd'hui, je ne m'imagine pas faire autre chose.
Qu'en est-il des rôles qui vous ont marquée ?
(Rires) A vrai dire, il m'est difficile de trancher. J'ai interprété des rôles très variés qui ont apporté de la valeur ajoutée à mon parcours. Des personnages qui portent en eux une symbolique humaine incontournable. Des gens qui me ressemblent dans leur joie comme dans leur douleur. Des cas sociaux qui, comme moi, ont souffert mais n'ont jamais baissé les bras.
La souffrance a-t-elle forgé l'artiste qui est en vous ?
La souffrance m'a appris à voir les choses différemment, d'évaluer leur vrai sens et ne pas perdre de temps dans les futilités. La souffrance m'a rendu combattante. J'incarne, aujourd'hui, la douceur et la robustesse. Pour résumer, je suis une femme avec un cœur de guerrière.
Faites-nous part d'une anecdote que vous n'arriverez jamais à oublier ?
Je devais tourner une séquence de viol dans laquelle je jouais le rôle de la victime. L'acteur qui participait à mes côtés était crédible dans son jeu au point qu'il m'a arraché les cheveux, m'a frappée et torturée. Tellement on s'est investi dans les rôles que j'ai ressenti la douleur et la cruauté de l'acte. Après cette scène, je n'ai pas cessé de pleurer, comme si l'on m'avait véritablement agressée. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois que je ressens une telle sensation. Chaque rôle que j'interprète, je le vis réellement. Je rentre en transe du premier «action» au dernier «couper» de la production à laquelle je participe.
Quels sont vos autres vocations artistiques ?
J'aime chanter. En toute modestie, j'ai une voix mélodieuse surtout en ce qui concerne la musique «Chgouri» et «les mawals montagnards». J'ambitionnais de devenir chanteuse. Je me suis dévouée dans ce sens, cependant les plateaux de tournage m'ont ensorcelée et attirée vers eux. Aujourd'hui, je ne regrette rien car je me suis retrouvée dans l'interprétation plus que le chant.
Où fuyez-vous la solitude ?
Dès que j'ai un coup de blues, je file directement à Oued Bouregreg. J'aime me confesser à cet endroit. Je retrouve, là-bas, la paix et la quiétude. Une fois calmée, je commence ma séance de lecture, puis j'emprunte une barque et je navigue sur l'Oued. Après cette petite croisière, je me réfugie dans une salle de cinéma. C'est mon petit monde à moi.
Quels sont vos écrivains préférés ?
J'admire le style de Paolo Coelho. Quand je lis ses œuvres, je ressens une sérénité incontournable. Ses écrits représentent pour moi une source de purification, un guide spirituel qui alimente mon âme. Egalement, je lis les ouvrages de Ahlam Moustaghanmi, une écrivaine pour qui j'ai beaucoup d'estime. Pour la confidence, je gribouille, de temps en temps , quelques nouvelles que je garde pour moi.
Côté cœur, y'a-t-il des projets ?
Pour l'instant, tout est calme. Tout mon amour, je le porte pour ma famille, mes amis et mon public.
Un petit mot pour les lecteurs.
Je les remercie infiniment pour leurs encouragements. Je les prie de rester à mes côtés pour me soutenir et de m'encourager dans ma carrière artistique.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.