La Belgique exprime son angoisse devant la dégradation accélérée de la situation dans les territoires arabes occupés. La Belgique a réitéré, lundi, son appel au gouvernement israélien pour qu'il «ordonne immédiatement l'arrêt des opérations militaires autour du quartier général du président Arafat et pour qu'il retire son armée des territoires palestiniens». Vendredi dernier déjà, Bruxelles avait exprimé «son angoisse devant la dégradation accélérée de la situation dans les territoires palestiniens à la suite du lancement des opérations militaires par l'armée israélienne». Le gouvernement belge avait également affirmé qu'il ne pourrait «accepter en aucun cas que l'intégrité physique de Yasser Arafat soit mise en danger». Réaffirmant lundi cette position, l'exécutif belge rappelle que les déclarations des conseils européens de Barcelone (mars 2002) et de Laeken (Bruxelles-décembre 2001) avaient souligné que Yasser Arafat et l'Autorité palestinienne « sont considérés par l'UE comme partenaires pour négocier et construire la paix ainsi que pour éradiquer le terrorisme». Bruxelles «en appelle à la communauté internationale pour prendre toute initiative susceptible de relancer une dynamique de paix dont la région a absolument besoin». La Belgique propose de réunir autour de la table des représentants du gouvernement israélien, de l'Autorité palestinienne, des Etats-Unis, de la Russie, de l'UE, de l'ONU et des pays arabes directement concernés. Par ailleurs, la Belgique a exprimé son inquiétude quant à l'impossibilité pour son consul général à Al-Qods d'avoir accès aux ressortissants belges à Ramallah. Le chargé d'affaires de l'ambassade d'Israël à Bruxelles a été convoqué dimanche, au ministère belge des Affaires étrangères pour réclamer que cet accès soit assuré dans les délais les plus brefs.