Audi a le vent en poupe ! En 2008 et pour la première fois de son histoire, la marque aux anneaux a dépassé le seuil du million de véhicules (neufs) vendus dans le monde. Un cap édifiant et une preuve indiscutable que sa gamme homogène et très diversifiée profite d'une image valorisante et de plus en plus appréciée auprès de la clientèle. C'est aussi le cas au Maroc, où son importateur, la Centrale Automobile Chérifienne (CAC), en a livré près de 800 unités l'an dernier. Des ventes assurées principalement par le trio A3-A4-A6, mais aussi par le Q7. Ce gros tout-terrain, loin de jouer un rôle de figurant, a en effet été plébiscité par 170 nouveaux clients l'an dernier. Et c'est sur ce terrain défriché que compte capitaliser son petit frère, le Q5 que l'importateur Audi lance officiellement cette semaine. Première remarque sur ce nouveau modèle : il profite d'une ligne extérieure tout aussi réussie que celle du Q7, mais avec un côté nettement moins «mastoc». Sur papier, comme dans la réalité, cela donne une longueur 4,63 mètres de long sur 1,88 mètre de large, mais seulement 1,65 mètre de haut. Ce dernier aspect, combiné à un réel travail de développement en soufflerie, permet au Q5 d'établir un nouveau record dans sa catégorie sur le plan aérodynamique avec un Cx de 0,33 ! Ceci étant, c'est par d'autres attributs, plus apparents, que le Q5 devrait se faire remarquer. Son originalité, il la puise dans des atours fignolés comme l'intérieur complexe de ses projecteurs avant, qui intègrent des diodes électroluminescentes (LED) pour l'éclairage de jour. Idem pour les blocs de feux arrière, qui s'agrémentent d'une bande serpentée de LED. Du reste, le Q5 s'offre un soupçon de nervures ici et là, des rails de toit en aluminium poli et quelques contours en chrome (calandre, vitrage latéral). Au-delà de son design, ce tout-terrain de loisirs semble avoir mis toutes les chances de son côté pour prendre l'ascendant sur ses rivaux. A l'intérieur, tout d'abord, avec un coffre de 540 litres, une banquette arrière spacieuse, un poste de conduite à l'ergonomie bien pensée (console tournée vers le conducteur) et des matières nobles comme l'aluminium, les bois précieux, le chrome et le cuir. Le tout, rehaussé encore plus par une finition sans concession, comme il en a d'ailleurs toujours été question chez Audi. Il y a ensuite ses sophistications mécaniques. Dans ce registre, on pourrait d'abord citer sa transmission intégrale permanente quattro, son système de démarrage en cote «Hold Assist» et surtout, sa boîte de vitesse à double embrayage et à sept rapports «S tronic». Enfin, et à tous ses éléments structurels, dont un châssis très agile, le Q5 ajoute aussi la puissance de ses blocs motopropulseurs. La gamme importée compte ainsi le puissant 2.0 litres TFSI (un quatre-cylindres turbo à injection directe d'essence) de 210 chevaux (et 350 Nm), ainsi que deux diesel, à savoir le 2.0 l TDI de 170 ch (350 Nm) et le six-cylindres 3.0 l TDI généreux en couple (240 ch), comme en puissance (500 Nm). Quant à l'équipement, il se veut d'emblée bien fourni, mais se décline en quatre niveaux de finitions (Ambiente, Avus, Sport et Prestige) selon la version choisie. Et c'est d'ailleurs ces différentes configurations qui permettent au Q5 de disposer de toute une grille tarifaire allant de 490.000 à plus de 670.000 DH (TTC)… soit à la lisière à laquelle démarre la gamme Q7.