ALM : Que représente pour vous le mois sacré de Ramadan ? Abdelkebir Rgagna : Le Ramadan est un mois particulier de l'année pour plus d'un milliard de musulmans dans le monde. C'est un temps consacré à une réflexion intérieure et à la dévotion. Ramadan est un beau test sur la maîtrise de soi. Alors c'est un mois de piété, mais aussi c'est le mois où la famille et les amis se réunissent pour partager les bons moments du Ramadan. Vous aimez rompre le jeûne avec la famille ou bien avec les amis ? J'aime toujours rompre le jeûne avec ma famille. Je profite pour rester le plus possible avec la famille afin de partager d'agréables moments ensemble. J'invite toujours et surtout mes parents, mes frères, mes sœurs, et les proches. Vous aimez travailler pendant le Ramadan ? Non, je n'aime pas travailler pendant ce mois, je crois que le Ramadan est un mois d'une grande réflexion c'est-à-dire que chacun de nous doit revoir ses erreurs et ses défauts pour pouvoir commencer une nouvelle année avec de nouvelles leçons. Organisez-vous des soirées pendant le Ramadan ? Oui certainement, c'est une période où tout le monde organise des spectacles et de soirées culturelles. J'ai participé aux soirées organisées par «Le café des amis» ainsi qu'à la soirée organisée par l'association Mohammedia de la protection sociale des enfants, en présence d'artistes, de journalistes et de sportifs. C'est une occasion importante pour rendre le sourire aux enfants. Que pensez-vous du théâtre marocain ? Le théâtre marocain a connu un saut qualitatif important sur tous les niveaux. Surtout il y a une grande catégorie qui travaille durement dans toutes les spécialités pour satisfaire le public marocain et pour faire avancer le théâtre marocain. Parlez-nous de la pièce de théâtre «Bladi mon pays» ? La tournée avec «Bladi mon pays» a connu un grand succès aussi bien au niveau national qu'international. Idriss Rokh, qui a joué et réalisé cette pièce, a pu décrocher le prix du meilleur acteur et réalisateur marocain au Festival national de Meknès de l'année 2004. «Bladi mon pays» a connu aussi un énorme succès auprès du public à l'occasion de la Journée nationale du théâtre en Jordanie et aussi en Tunisie. D'où la présence du l'ambassadeur du Maroc et d'autres personnalités. En Espagne, la pièce a été très applaudie par les spectateurs espagnols malgré la différence de la langue. La pièce de théâtre traite le sujet des immigrés marocains en France. Il s'agit de deux frères qui n'ont pas su s'adapter aux habitudes et coutumes du pays, l'aîné est isolé dans sa chambre en train d'écrire un roman. Il veut se suicider, il est mort d'une crise cardiaque. Le cadet est devenu alcoolique. Quels sont vos projets ? Nous sommes en train de préparer une autre tournée des pièces «Bladi mon pays» et «Le tribunal des animaux» dans plusieurs villes du Maroc. On a en tournée un autre film appelé «El Abassia». Le scénario est écrit par Abass Fawariq et la réalisation par Khalid El Ibrahimi. Il y a un autre film cinématographique «Anissefo akher» écrit par Hessine El Hayel et la réalisé par Hakim El Bidaoui.