Une année après sa naissance, le CRI de Casablanca a participé à la création de 1154 sociétés. Plus de 187 dossiers d'investissement ont été traités durant cette année. Le montant de l'investissement a été de 10 121 millions DH. D'autres projets sont au stade de lancement. Le Centre régional d'Investissement (CRI) de Casablanca dresse un premier bilan. Une année après sa création, le 23 août 2002, cet organisme a procédé à une auto-évaluation qui témoigne de plusieurs actions qu'il a eu le mérite d'initier. Au total, le CRI de Casablanca aura participé à la création de quelque 1154 sociétés (au 30 juin). Plus de 187 dossiers d'investissement ont été traités durant cette année. Le temps nécessaire à la création d'une entreprise est passé d'un mois à une semaine, puis à 48H. A cela, s'ajoute la mise en place de deux systèmes d'information, e-crea et e-invest. A l'image des deux guichets dont dispose le CRI, le e-crea est dédié à la création on-line d'entreprises. Le e-invest, quant à lui, a pour vocation d'assurer le suivi en ligne des projets d'investissement. Le portail du CRI (www.casainvest.ma) a également été mis en place. Pour ce qui est deuxième trimestre 2003, la création d'entreprise a enregistré une augmentation de l'ordre de 17,46 % par rapport au premier, avec 471 créations et 858 certificats négatifs délivrés. La SARL demeure la forme juridique la plus répandue avec une part de 65 %. Au cours de cette même période, 68 projets ont été déposés au guichet d'aide aux investisseurs, contre 37 dossiers durant le premier trimestre. Ce qui représente une hausse de l'ordre de 84%. Ces projets d'investissements, dont les montants se chiffrent à plus de 12 500 millions de dirhams généreraient plus de 18 500 emplois. Deux secteurs demeurent cependant dominants. Il s'agit de l'immobilier et du tourisme qui se sont respectivement taillés 47 % et 27,9% de l'investissement total. Pour le premier (32 projets), le montant de l'investissement a été de 10 121 millions DH. Le deuxième (19 projets) s'est adjugé 1880 millions DH. A eux deux, ces secteurs comptent par le biais de ces nouveaux projets garantir près de 18 postes d'emplois. Les dossiers traités par des investisseurs étrangers se limitent pour l'heure au nombre de 6. Le montant global provisoire de ces investissements est de 1140 millions DH, avec des emplois à créer estimés à 1200. Egalement à l'actif du CRI, l'organisation de l'euro-symposium qui s'est déroulé en juin dernier, devant un parterre de 500 hommes d'affaires. L'objectif de cette manifestation, faut-il le rappeler, était de présenter les instruments européens mis au service des PME/PMI marocaines. Il s'agit notamment de programmes comme Meda II, destiné essentiellement aux secteurs du textile, du tourisme et des TIC. Mais un constat demeure de mise : l'arsenal d'aide à la mise à niveau des entreprises est toujours faiblement utilisé aussi bien par les entrepreneurs que par les associations professionnelles. L'autre projet, élaboré par CFG pour le compte du CRI, est celui du développement touristique de la région casablancaise. Une étude a été réalisée dans cette perspective. Elle devrait servir de base à un contrat-programme allant dans ce sens. Le CRI, avec la Wilaya du Grand Casablanca, a également initié le projet de e-wilaya. L'objectif est de permettre aux entreprises et aux citoyens d'obtenir et/ou de demander leurs autorisations et documents administratifs(passeports, certificats de résidence…) via ce portail. Dans le cadre de la promotion du cadre de vie des Casablancais et de la protection de l'environnement, le CRI parraine le lancement d'une opération-test visant à doter l'ensemble du parc des autobus et taxis de la Wilaya d'un filtre à particules pour moteurs diesel. Le but est de réduire de 60 à 90 % l'opacité des rejets de ces véhicules. La création à Casablanca d'une usine de fabrication de ces filtres, dont l'inventeur français s'est vu décerner le 1er prix de l'invention du Sénat français en 2000, est envisagée. La technique est déjà à l'essai.