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Légendes de la musique : Bob Marley : «The Lion»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 20 - 07 - 2007

C'est à Saint-Anne, en Jamaïque, que naît Robert Nesta Marley, le 6 février 1945. Sa mère était une noire et son père, un officier blanc de la marine. De ce père, qui lui lègue un métissage difficile à assumer, il ne garde pas grand-chose d'autre, car il disparaît à peu près aussitôt après avoir achevé sa «mission». La vie est dure à Saint-Anne, le travail est rare et comme de nombreux jeunes, Bob part pour Kingston afin de tenter sa chance. Là, il rencontre deux autres jeunes passionnés, comme lui, de «ska», la musique qui fait fureur sur l'île à la fin des années 50. Il s'agit de Bunny Livingstone et de William Hubert Mackintosh qui deviendront, par la suite, Bunny Wailer et Peter Tosh avec qui il chante pour le plaisir.
Dès 1961, Bob Marley, alors âgé de 16 ans, commence à enregistrer des titres pour essayer de vivre de sa musique. Ce n'est pas un succès, mais il récidive très vite.
Trois ans plus tard, il forme le groupe «The Wailers» avec ses deux camarades. «The Wailers» vont travailler avec Leslie Kong et Lee Scratch Perry, alignant les tubes comme «Simmer Down» ou «Dancing Shoes». Néanmoins, leur musique ne sort pas des ondes jamaïquaines, ce qui leur permet à peine de vivre. Bob Marley et ses amis auraient pu continuer longtemps à récolter le succès local de «simili-rockers blacks», si une rencontre déterminante entre Bob et la philosophie rastafari, en la personne de Vernon Carrington, n'avait été le point de départ d'une quête musicale et spirituelle qui prit des allures de révélation. Bob Marley et «The Wailers» véhiculent toute une philosophie, un mode de vie et une foi profonde. Le reggae, lui, devient l'hymne idéal. Il se répand dans l'île comme une traînée de poudre, refusant l'inégalité raciale, prêchant la paix et la compassion. «The Wailers» partent travailler pour un temps en Angleterre. C'est en 1971, alors que le groupe s'étiole littéralement, Bob décide de donner un coup de pouce au destin en allant proposer leur musique au producteur Chris Blackwell, chez Island Records. Ce sera le début d'une collaboration fructueuse, longue de dix ans. Leur premier album, «Catch-A-Fire», annonce le début du succès public et commercial du groupe. «The Wailers» mette en avant les idées militantes, qui resteront jusqu'au bout le credo de Bob Marley : paix, justice, lutte contre la pauvreté et indépendance des peuples africains opprimés. Tout cela ne serait rien sans l'impact rythmique et les tubes somptueux devenus une idéologie. Le 2ème album sort en 1973, «Burnin», les classiques comme «Get Up Stand Up» ou «I shot the Sheriff» se transforment en tubes planétaires, qui, aujourd'hui encore, n'ont pas pris une ride. Il en sera de même pour «No Woman No Cry» sur «Natty Dread», sorti l'année suivante. Comme beaucoup de personnalités charismatiques (John Lennon en tête), Bob Marley sera victime d'une tentative d'assassinat en 1976. Il s'en sort avec plusieurs balles dans le corps, mais indemne. Ce n'est pas la folie humaine qui le tuera, déjà la maladie le ronge. Bob apprend qu'il est atteint d'un cancer et qu'il n'en a probablement plus que pour quelques années à vivre. C'est ainsi qu'il enchaîne les albums jusqu'en 1980, dont le formidable «Exodus» en 1977, et le plus décrié «Uprising». Celui-ci est une sorte de chant du cygne où se loge tout de même la pépite «Could you be loved», dont le rythme entraînant, dansant, marque à jamais la mémoire du reggae.
Bob Marley s'éteint en 1981, rattrapé par la maladie, au cours d'une escale, alors qu'il tentait de rentrer en Jamaïque pour y mourir. Il n'a que 36 ans et ses funérailles, entre foire d'empoigne et dévotion populaire, annoncent le début du mythe. «A partir de maintenant, les prophéties vont s'accomplir», ce sont ses propres mots…


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