L'IPC du mois de décembre 2015 a connu une stagnation par rapport au mois précédent : au terme de l'année 2015, l'IPC annuel moyen aura progressé de 1,6% et l'indicateur annuel d'inflation sous-jacente de 1,3%. Les hausses des prix des produits alimentaires constatées en novembre et décembre 2015 sont à l'origine de l'inflation qu'a connue le dernier mois de l'année écoulée. Il s'agit selon le Haut-commissariat au Plan (HCP) d'une «légère hausse de l'indicateur d'inflation sous-jacente au cours du mois de décembre», accompagnée par une stagnation de l'Indice des prix à la consommation (IPC) du même mois. Si l'on se base sur la note du HCP, la stagnation de l'IPC n'est autre qu'un résultat direct d'une autre stagnation. Celle de l'indice des produits alimentaires et de celui des produits non alimentaires. Quant aux hausses observées les deux derniers mois de l'année 2015, elles concernent principalement les légumes avec 1,6%. Parallèlement à cela, il y a à souligner que pour les fruits ainsi que les poissons et fruits de mer, les prix ont respectivement chuté de 3,5% et de 2,4%. Le HCP en conclut dans sa note que «dans ces conditions, l'indicateur d'inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatils et les produits à tarifs publics, aurait connu une légère hausse de 0,1% au cours du mois de décembre 2015 par rapport au mois précédent». Globalement, la hausse de l'indicateur d'inflation sous-jacente s'est située durant 2015 à 1,3% au moment où la hausse de l'IPC annuel a été de 1,6% par rapport à 2014. Cette fois-ci, la hausse a concerné aussi bien les produits alimentaires que ceux non alimentaires. L'indice de ces derniers a augmenté de 0,7% tandis que pour les produits alimentaires, la progression était de 2,7%. «Les variations enregistrées pour les produits non alimentaires vont d'une baisse de 3,2% pour le transport à une hausse de 3,3% pour le logement, eau et électricité», explique-t-on auprès du Haut commissariat au plan qui indique également que la plus forte hausse de l'IPC a été constatée au niveau de la ville de Meknès. En effet, cet indice y était de 2,4%. La hausse de l'IPC moyen s'est établie en revanche à 2,3% à Dakhla. A Casablanca, Laâyoune et Guelmim, l'augmentation de l'IPC était de 2,0%, à Tétouan 1,8% tandis que les moins importantes hausses ont été enregistrées à Fès avec 0,8%, à Agadir avec 1,0%, à Marrakech et Settat avec 1,1% et à Rabat, Béni-Mellal et Al-Hoceima avec 1,3%.