En décembre, la vie a été moins chère qu'en novembre mais beaucoup plus chère que l'année dernière. En effet, l'Indice des prix à la consommation (IPC) calculé par le Haut-Commissariat au plan (HCP) est ressorti au mois de décembre 2013 en baisse de 0,1% par rapport au mois précédent. Aussi, au terme de l'année 2013, l'IPC annuel moyen et l'indicateur annuel d'inflation sous-jacente ont progressé de 1,9%. Plus en détails, l'IPC a connu, au cours du mois de décembre 2013, une baisse de 0,1% par rapport au mois précédent. Cette variation est, selon le HCP, le résultat de la baisse de 0,5% de l'indice des produits alimentaires et d'une hausse de 0,2% de l'indice des produits non alimentaires. Aussi, les baisses des produits alimentaires observées entre novembre et décembre 2013 concernent principalement les fruits avec 6,1%, les poissons et fruits de mer avec 5,7% et les viandes avec 1,7%. En revanche, les prix ont augmenté de 3,3% pour les légumes. Dans ces conditions, l'indicateur d'inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatils et les produits à tarifs publics, aurait connu une stagnation au cours du mois de décembre 2013 par rapport au mois précédent. Pour sa part, l'IPC annuel moyen a enregistré, au terme de l'année 2013, une augmentation de 1,9% par rapport à l'année 2012. Selon le HCP, cette hausse a concerné aussi bien les produits alimentaires dont l'indice a augmenté de 2,4% que les produits non alimentaires dont l'indice a progressé de 1,5%. Les variations enregistrées pour les produits non alimentaires vont d'une baisse de 9,2% pour les «communications» à une hausse de 5,5% pour l'«enseignement». Sur cette base, l'indicateur d'inflation sous-jacente aurait connu une hausse de 1,9% au cours de l'année 2013 par rapport à l'année 2012. La ventilation par région laisse paraître que les hausses les plus importantes de l'IPC annuel ont été enregistrées à Oujda et Tanger avec 2,7%, à Fès avec 2,4%, à Safi avec 2,2% et à Meknès avec 2,1%. Alors que les moins importantes ont été relevées à Beni Mellal avec 0,5%, à Laâyoune avec 1,0%, à Settat avec 1,2% et à Dakhla avec 1,3%. Aussi, une stagnation a été enregistrée à Tétouan.