Lors de la séance plénière, les participants au forum parlementaire Afrique-Asie se sont penchées sur la problématique hommes-femmes L'accès à l'éducation est un axe central du concept de la sécurité humaine étant donné qu'il constitue un outil de réduction de la pauvreté, ont affirmé les participantes au forum parlementaire Afrique-Asie sur la sécurité humaine et la problématique hommes-femmes. Cette rencontre de trois jours est organisée par le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le département des affaires économiques et sociales de l'ONU, en collaboration avec la Chambre des représentants et le ministère chargé de la Condition féminine, de la protection de la femme et de l'enfance et de l'insertion des handicapés. Prennent part à ce forum, bénéficiant du soutien financier du gouvernement japonais à travers le fonds pour le développement des femmes, les représentantes de 28 parlements d'Afrique et d'Asie. Les interventions au cours de la première séance plénière qui a suivi l'ouverture, dimanche soir à Marrakech, de cette rencontre initiée sous le thème « le rôle du législatif » sont sur la même longueur d'ondes. En effet, les participantes ont estimé que l'égalité des sexes en matière d'accès à l'éducation représente un aspect fondamental dans le rapport hommes-femmes et la participation au processus de prise de décision. Elles ont également souligné la nécessité d'adopter des politiques macro-économiques auxquelles les femmes doivent être associées, de réduire la pauvreté et de sensibiliser les décideurs politiques à déployer davantage d'efforts pour que la femme accède aux postes de prise de décision. Après avoir mis l'accent sur l'importance de l'adoption d'une législation contre la traite des êtres humains, les intervenantes ont relevé que cette question reste intimement liée à la pauvreté. Les autres sujets abordés lors de cette séance ont porté notamment sur les mesures prises pour que la femme soit à l'abri du besoin et de la peur, la mondialisation et son impact sur la femme, la violence à l'égard des femmes, la pandémie du VIH/sida, le crime organisé et la question des réfugiés et déplacés dont près de 80% de ces populations sont des femmes.