Les participants à la première édition de l'Université Internationale des jeunes pour la Paix et la Modernité appellent à faire de cette manifestation «un campus annuel» où s'exprimeraient toutes les sensibilités de la jeunesse marocaine et internationale. Faire de l'Université Internationale des jeunes pour la paix et la modernité «un campus annuel» au sein duquel s'exprimeraient toutes les sensibilités de la jeunesse marocaine et internationale. C'est ce qui ressort de la «Déclaration d'Essaouira » où s'est tenue la première édition de cette manifestation, qui s'est tenue du 25 au 31 août. Publiée à l'issue des travaux de cette manifestation, la «Déclaration d'Essaouira» a appelé également à l'organisation de rencontres régionales régulières destinées à permettre aux jeunes marocains de tirer profit des expériences réciproques et à la création d'un site Internet réservé aux jeunes, qui constituerait un cadre d'échanges et de dialogues continus. A cet effet, les recommandations de cette première édition ont invité à la création d'un espace associatif dédié aux jeunes, qui aura pour mission d'assurer l'encadrement de la jeunesse dans le monde urbain et rural. Pour assurer la formation des jeunes, les participants ont recommandé la mise en place de structures locales, régionales et nationales, dans le cadre d'un partenariat international initié par le gouvernement du Maroc et celui autonome de Catalogne, qui a initié cette rencontre. Ils ont également exprimé leur rejet du terrorisme et de la violence comme «moyens de pression politique et de déstabilisation» des sociétés, soulignant que la lutte contre le terrorisme ne devrait pas «remettre en cause les acquis et les aspirations démocratiques». Plusieurs questions ont été débattues au cours de cette rencontre, portant notamment sur «les jeunes et le droit au travail», «dialogue des civilisations» et «la culture de la paix». De son côté, le président exécutif de l'Université internationale des jeunes pour la paix et la modernité, Angel Colom, a indiqué avoir constaté dans la société marocaine, et sa jeunesse en particulier, un rejet total de la violence et de l'extrémisme et un attachement entier aux valeurs de paix, d'ouverture et de cohabitation avec l'autre. M. Colom, également délégué du gouvernement de Catalogne auprès du Maroc, a ajouté à cet égard que les pays européens sont appelés à soutenir le processus démocratique engagé au Maroc qui «se dirige à pas sûrs vers la maturité et le progrès».