Ainsi, la prévalence moyenne de l'usage des drogues, en dehors du tabac, est d'un minimum de 800.000 usagers. Aussi, plus de 95% de ces usagers (quelque 750.000 personnes) sont consommateurs de cannabis, alors qu'entre 50.000 et 70.000 Marocains présentent un usage problématique d'alcool. Face à cette situation, l'étude recommande de mettre en œuvre des programmes de réhabilitation communautaires et adaptés et d'opérationnaliser l'interdiction de l'usage de tabac dans les lieux publics. De même, selon le rapport, qui estime qu'1 lycéen sur 5 a déjà fumé une cigarette et 1 sur 10 a touché au cannabis, il est question également d'élaborer un programme national de prévention diversifié et adapté culturellement, surtout pour les jeunes et les populations vulnérables, de légiférer sur l'interdiction de la vente de tabac et de drogues près des établissements scolaires et de créer des cellules d'aide psychologique dans les établissements scolaires. Par ailleurs, le rapport conclut que le tabac est la drogue la plus consommée au Maroc, suivie du cannabis, de l'alcool, des benzodiazépines détournées de leur usage, de la cocaïne, de l'héroïne, des solvants et autres colles, puis des amphétamines.