C'est demain à 10 heures que le régime de l'auto-entrepreneur marocain sera examiné par la commission finance de la Chambre des conseillers. Mamoun Bouhadhoud, ministre délégué auprès du ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'investissement et de l'économie numérique présentera en personne l'effort juridique, fiscal et social consenti pour éradiquer l'activité informelle et encourager le travail indépendant. Ce nouveau dispositif vient donc renforcer l'intégration des petites entreprises dans le tissu économique national, et ce via des mesures incitatives. La finalité étant de faciliter l'activité professionnelle indépendante et d'assurer les droits sociaux de ceux qui l'exercent. Cet enjeu sera relevé par une bonne rationalisation des coûts et une simplification des procédures administratives liées à la création de l'entreprise individuelle. Le statut de l'auto-entrepreneur repose sur sept fondements. Outre la facilitation des procédures de création, la nouvelle loi assure à la fois une cessation, radiation ou réinscription simplifiées de l'activité. Le dispositif préconise également une unicité des démarches ainsi qu'une dématérialisation des procédures. Désormais, l'auto-entrepreneur est dispensé de l'obligation d'inscription au registre du commerce. En contrepartie, les contraintes de domiciliation se sont assouplies. Le travail indépendant, sous sa nouvelle forme, se veut un levier innovant. Le régime de l'auto-entrepreneur constitue ainsi une nouvelle alternative pour appuyer l'investissement au Maroc. Il ouvre par ailleurs l'horizon à un nouveau profil d'investisseur à savoir les jeunes porteurs de projets. De par cette dimension, le statut de l'auto-entrepreneur contribuera efficacement à la résorption du chômage dont l'impact reste quand même prépondérant sur le plan macroéconomique.