Mais, comme on pourrait dire, «chassez le communicateur, il revient au boulot». En vérité, ce qui m'a poussé à revenir à la charge aujourd'hui, c'est «la 12ème campagne nationale de lutte contre les violences faites aux femmes» que vient de lancer Mme Bassima Hakkaoui, et pour laquelle elle a choisi le slogan : «Wach teqbel tkoune chmata?» et qui pourrait être traduit, m'a-t-on précisé, par «Accepterais-tu d'être un sous-homme ?». Comme je ne connais pas beaucoup ce terme «chmata» car je ne l'entends que très rarement, j'ai consulté mon dictionnaire qui m'a donné une définition qui m'a rendu encore plus perplexe : «Quelqu'un qui se réjouit du malheur des autres». Toujours est-il, je ne comprends pas pourquoi on parlerait d'une manière aussi gentille et aussi ambiguë à ces gens-là, pourquoi on ne serait pas plus clair et plus direct, et pourquoi on n'appellerait pas un minou un minou et un mec violent qui frappe une femme un minable voyou ?!? A demain