L'Association des femmes sahraouies pour la démocratie et les droits de l'Homme, basée en Espagne, a fermement condamné la répression contre une manifestation, samedi 1er novembre 2014, dans les camps de Tindouf, ainsi que les arrestations opérées par les milices du polisario. L'association, qui suit la situation dans les camps de la honte, condamne dans "les termes les plus fermes" les arrestations opérées après une violente intervention des milices du polisario contre des manifestants, en majorité des jeunes et des femmes, devant le bureau du chef des séparatistes dans la localité de "Rabouni", dans le sud-ouest algérien. Elle appelle la communauté internationale à condamner ces violations graves des droits de l'homme, notamment le droit de manifestation, et à exiger la libération immédiate des personnes arrêtées. Un des manifestants blessé a dû être évacué à l'hôpital et au moins six autres jeunes ont été arrêtés par les milices du polisario et conduits à des endroits indéterminés et leurs familles ignorent leur sort. Ces milices ont eu recours à la violence et à la torture contre les participants à cette manifestation, a dénoncé la présidente de l'association des femmes sahraouies pour la démocratie et les droits de l'Homme, qui compte une centaine de membres, dont une dizaine d'Espagnoles et de Suisses.