Le Raja est un club avec une longue et belle histoire, un club à la fois local et national. Il a un statut à défendre et un leadership à sauvegarder. Derrière ce club mythique, un public exigeant qui ne lésine pas sur les moyens pour l'encourager ici et ailleurs. Son vœu le plus cher que ses préférés renouent avec les sacres et les trophées prestigieux. Malheureusement, la défaite infligée par l'AS.FAR aux huitièmes de finale de la coupe du trône lui en est restée en travers de la gorge, tout au en laissant un goût d'inachevé. Ce jour-là, après le coup de sifflet final, les jours rentraient aux vestiaires, la tête basse et le profil bas. A qui la faute? Sans hésiter au coach Benchikha. Tout le monde s'accorde à dire que le club cher au regrette Père Jégo a beaucoup perdu de son aura, malgré la récolte d'un nul et deux victoires en championnat. Ce résultat ne reflète pas la physionomie des matches. A tel point que les supporters sont dégoûtés par ses choix. Aucune amélioration dans le jeu depuis que l'Algérien est à la barre technique. Et dire qu'au sein de l'effectif rajaoui, ce ne sont pas les talents qui manquent. Abstraction faite, des étoiles les montantes qui devraient assurer la relève et qui sont allées renforcer le Youssoufia de Berrechid. On ne peut pas en dire autant. Au lendemain de l'échec subi au stade du FUS, Benchikha a été viré. Comme un clou chasse un autre. C'est José Romao, qu'il lui a emboîte le pas. Il n'est plus à présenter. C'est l'homme de la situation. D'ailleurs, cet entraineur de haut niveau connaît parfaitement la « maison» rajouie. On se souvient du titre remporté sous sa houlette en 2008-2009. Il devient à l'Oasis avec un nouveau pari : donner un nouvel élan à l'effectif et le conduire sur la plus haute marche du podium. Dès ce lundi, l'entraîneur portugais entamera ses fonctions en faisant connaissance avec ses nouveaux protégés. Ensuite, les choses sérieuses vont débuter. En un mot, José Romao, un grand entraineur et il va vite le prouver.
Par ailleurs, et comme un malheur ne tient jamais seul. Complètement désemparés, les Verts ont essuyé une fois encore un revers cuisant en rendant visite aux Jdidis los de la 4ème journée de la Botola (3-0). Comme quoi les aigles verts ont du mal à prendre de l'altitude. Il fallait s'y attendre puisque le cœur n'y est pas. Bouchaïb Kazdar