Alors que le compte à rebours a commencé pour la mise en place de la réforme des caisses de retraite et face au gel du dialogue social, les syndicats ont fini par choisir la confrontation avec le gouvernement. La FDT de Abdelhamid Fatihi et l'UGTM ont déjà annoncé une grève nationale commune de 24 heures dans la fonction publique. Aujourd'hui, elles sont rejointes par la CDT qui a également appelé à une grève générale sans pour autant fixer une date précise, sans nul doute parce que ses concertations avec la FDT de Abderrahmane Azzouzi et l'UMT sont toujours en cours. Ce sont donc trois grandes centrales syndicales, très représentatives qui choisissent de recourir à la grève. Le gouvernement, quant à lui, n'a pas réagi, du moins pour le moment. C'est donc comme un dialogue de sourds qui règne toujours entre les deux parties. D'un côté, les syndicats menacent, et de l'autre, le gouvernement donne l'impression de faire cavalier seul. Et si vous vous mettiez tous autour d'une table messieurs. C'est si difficile que ça ?