La décision d'Israël de s'approprier 400 hectares de terres en Cisjordanie, en représailles à l'un des évènements déclencheurs de la guerre à Gaza inquiète beaucoup la communauté international. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est déclaré lundi 1er septembre 2014 «très inquiet » par rapport à cette décision, rappelant que pour les Nations unies la colonisation est « illégale au regard des lois internationales » et fait obstacle à une solution à deux Etats pour régler le problème israélo-palestinien. Dans ce sens, M. Ban a appelé Israël à « s'abstenir de toute activité de colonisation et à respecter ses engagements» internationaux. Même son de cloche chez les Etats-Unis qui ont exhorté lundi 1er septembre 2014 Israël à annuler sa décision. La France et l'Egypte, qui a accueilli des négociations entre Israéliens et Palestiniens pour décrocher un cessez-le-feu à Gaza conclu la semaine dernière, ont également vivement critiqué l'initiative d'Israël. Pour leur part, des responsables palestiniens ont dénoncé un nouvel affront israélien. Israël a décidé de déclarer propriété de l'Etat israélien 400 hectares proches de la colonie de Gva'ot, dans les environs de Bethléem, en réaction, selon elle, au meurtre de trois jeunes Israéliens en juin dans le secteur. Selon l'armée israélienne, les parties concernées avaient 45 jours pour faire appel.