Bonne dynamique d'investissement dans le Meknès-Tafilalet. Le Centre régional d'investissement a fait état d'un semestre positif pour la région. Pour les six premiers mois de l'année le nombre des certificats négatifs délivrés par le Centre Régional d'investissement Meknès-Tafilalet s'est inscrit en nette progression atteignant ainsi 1.056 certificats à fin juillet. De ce total, la Société à responsabilité limitée (SARL) s'est placée à la tête des formes juridiques attribuées soit une part de 81,8% des certificats délivrés. La région du Meknès-Tafilalet a, par ailleurs, vu à la hausse la création d'entreprises. Depuis le début de l'année la région a connu la création effective de 1.084 entreprises. Ce chiffre démontre d'une hausse de 6,5% comparativement avec la même période de l'année précédente. Par forme juridique, la SARL reste la plus dominante. Ainsi 63,5% du total des entreprises créées sont des sociétés à responsabilité limitée. En termes d'investissement, les retombées s'avèrent prometteuses. Les 1084 entreprises créées durant le premier semestre de l'année devraient générer environ 371,43 millions de dirhams d'investissement. En termes d'emploi ce chiffre se traduit par la création de 3.008 postes. Le bilan du CRI de Meknès-Tafilalet fait ressortir la prédominance de trois secteurs. Ainsi 34,4% des entreprises créées œuvrent dans le commerce contre 29,7% dans les services. «Le secteur du bâtiment et travaux publiques s'octroie près du quart des entreprises créées, soit une part de 24,6%», souligne le CRI dans sa dernière communication. Par ailleurs, 29 projets ont été agréés au cours du premier semestre au niveau de Meknès-Tafillalet. Ces projets totalisent un investissement de 885,23 millions de dirhams avec une prévision de 1.557 emplois créés. «La répartition sectorielle de ces investissements permet de constater la prédominance du secteur de l'habitat qui s'accapare la moitié de l'investissement global (50,8%). Le secteur du tourisme vient en seconde position avec près du quart des investissements, soit 24,3%. Il est suivi du secteur de l'agro-industrie (11,85 %) et du secteur du commerce avec 6,2%», conclut le CRI.